THE voie d'avenir en industrie ?

Et le taux d'emploi à durée indéterminée à 73% qui nous place en 33e position t'en fais quoi ?
Ca me fait marrer les gens qui demandent toujours des chiffres mais qui prennent que ceux qui les arrangent.

Bah pour le coup, j'imagine que les libéraux ne sont pas compté comme étant en CDI, ce qui baisse la stat.

Je repose la question:
C'est un peu HS par rapport au sujet, mais juste pour comprendre.

Ben en tant que pharmacien, le médicament ça me plait, sachant que l'officine je trouve ça frustrant, que je kiffe le milieu hospitalier, que c'est trèèèès vaste comme domaine...
Les 60% restent attachés (le pire des statuts) ou se réorientent en officine ou en industrie.

Je vais sûrement paraître naïf en posant cette question, mais en quoi les attachés ont le pire des statuts?
Si c'est une question de salaire, elle doit quand même être équivalente au pharmacien adjoint non? Après, c'est sûr que ce n'est pas le plus motivant après au moins 9 ans d'études.

Les attachés à l'hôpital, ce sont un peu des bouches trous. Payé moins de 2000€ avec des contrats assez précaires quand même... C'est bien moins qu'un adjoint, même moins qu'un assistant.

- Praticien attaché : de 2474 € au 1er échelon à 4493 € au 12ème échelon (brut)

c'est autant payé qu'un praticien hospitalier à temps partiel, cette arnaque...

D'ailleur Zeph en sortant de ton internat, tu es quasi certain de trouver un poste d'assistant ou c'est la galère aussi? =/

Assistant c'est un peu plus simple à trouver vu qu'il y a plus de postes (un poste de PH vaut 2 postes d'assistant) et qu'il y a un turnover obligatoire (contrats de 1 ou 2 ans, renouvelables jusqu'à maximum 6 ans).

J'ai entendu dire que les secteurs AR et PV (affaires réglementaires et pharmacovigilance) étaient très particuliers et qu'il était très difficile par la suite de changer de secteur, est-ce vrai?
Une employée de sanofi nous avait dit que pour pouvoir rentrer dans les grosses structures, c'était peut-être mieux de commencer par les AR étant donné qu'il y un vrai manque dans ce secteur, mais si c'est pour après ne plus pouvoir changer de secteur, ça en vaut pas le coup non?
Qu'est-ce que vous en pensez?

J'ai des anciens collègues de pharmacovigilance qui sont partis en clinique. D'autres en AR. Maintenant, c'est sur, pour partir en production, c'est plus compliqué. Mais en même temps, quelqu'un qui a fait que de la production aura aussi du mal à aller en pharmacovigilance. Puis bon, tu veux aller dans quel autre secteur? Market? Recherche?

mais il fait quoi un ancien interne en industrie ?
parce que j'ai du mal à voir le rapport entre l'hopital et l'industrie (qui n'a plus grand chose de "medical") ? quel genre de postes ont les anciens internes ?

un hospitalier peut il exercer à l'étranger ?
(tu envisage comment ton avenir zeph ?)
est ce que l'on sait à peut près dans combien de temps les effectifs hospitaliers redeviendront raisonnables (en admettant que le nc internat continue à baisser)?

dans le secteur de la qualité il y a un peu de règlementaire aussi parce que j'ai vu des offres d'emplois ou ils allient les deux. qualité et technico reglementaire...je suppose donc qu'il y a un minimum d'enseignement reglementaire dans les masters production

j'ai vu aussi qu'il y avait pas mal de poste en data management mais je sais pas si un pharmacien peut le faire, c'est quoi ?....

*Ouais, ton oncle pharmacien ne doit pas réussir à trouver un pharmacien qui accepte un coef 400 pour bosser avec lui, ou s'est installé dans la Creuse.
Nos amis de l'Ordre se sont pendant des années battus avec l'argument du manque d'adjoints pour maintenir un numerus suffisemment élevé pour innonder le marché d'adjoints à embaucher à bas coût.
Par qui ton article de l'Express a-t'il été écrit? Par des personnes proches de boites à colle/écurie/écoles privées/je ne sais pas comment ça s'appelle chez toi/ qui font miroiter aux parents une voie royale pour leurs enfants et prêts à les soulager de pas mal d'argent pour les aider à réussir dans la vie?
Pour parler un peu de chiffres, je t'oriente vers [url=http://]http://www.pharmechange.com/viewtopic.php?topic=8812&forum=12[/url].
J'ai pas le temps de trop chercher, mais dans un moniteur d'il y a quelques mois, il y avait un article sur le malaise des adjoints où il était avancé un taux de chômage de 22% (toujours de mémoire).

*Le CHU de Grenoble a supprimé 4 postes de PH l'année dernière, suite à des réorganisations internes. L'internat, c'est pas évident. Les réorganisations de services font que de plus en plus de PH sont à temps partiel. Les ouvertures de capitaux au niveau de la biologie font que de nombreux biologistes ne seront que de futurs salariés.

*En industrie, nous sommes mis en concurrence avec des ingénieurs et d'autres corps de métiers. Il faut être mobile et ne pas hésiter à ne pas être trop gourmand en début de carrière.

Un ancien interne peut faire de la recherche clinique, de la pharmacovigilance, de la matériovigilance... Où un master est fortement recommandé.

pour les 22% de chomage (c'est ce que je pensais à peu près) mais est ce qu'ils comptent le baisser le NC au moins ?
(à croire qu'il n'y a que des abrutis à l'ordre des pharmaciens)

-en industrie : je suis persuadés que les pharmaciens sont préférés aux ingénieurs (sauf ingé de très grandes ecoles genre agroparitech ou les ecoles de chimie de paris) d'ailleurs la plupart des offres du leem sont pour les pharmaciens non?
concernant la mobilité, je sais que c'est important genre les 5 premières années pour se construire un cv, et avpoir un poste stable...mais une fois le cdi en poche est ce que le besoin de mobilité est toujours présent ?
on peut se poser dans une region et y rester ?
comment vous voyez l'avenir de l'industrie ? des sites se delocolisent ils ? (j'en avais entendu parler pour la R&D)

(quand j'entends Zeph ou electronvolant j'ai l'impression que vous regrettez tous d'avoir fait pharma ! si c'était à refaire ?)

Mais c'est pas possible, moi qui pensait à la base que se plaindre continuellement était une spécialité de certains confrères dentistes qui s'imaginent être persécuté par le monde entier, je me rend compte rien qu'ici que les pharmaciens ont le potentiel pour faire pire.

* Le numérus clausus ? C'est pas l'ordre des pharmaciens qui décide mais le ministère de la santé. Ce sont les mêmes personnes qui fixent le NC pour médecine, dentaire, pharma et SF donc arrêtez le refrain "ordre des pharmaciens incompétent".

* 22% de chômage ? Et pourquoi pas 46% pendant qu'on y est ? qui dit mieux ? La SEULE source de ce taux vient de messages sur un forum, pharmechange. Et mystérieusement ce fameux article du moniteur du pharmacien (la source première) n'a pas fait long feux, impossible de remettre la main dessus. Pourtant 22% de chômage, soit pire que la fac de bio pour un métier réputé d'élite et de plein emploi, si la source avait été fiable ça aura fait un vrai scandale et ça aurait été repris par la presse en générale. D'ailleurs sur le lien que tu donnes etronvolant, des pharmaciens viennent dire qu'il ne sont clairement pas d'accord et qu'il y a plus d'offre que de demande à l'officine. Y'en a même un qui dit s'être renseigné auprès de pole emploi qui lui a répondu qu'il y avait 130 pharmaciens demandeurs d'emploi dont 11 officinaux. Comme quoi sans source officielle c'est facile de dire tout et son contraire.

* Mon article de l'express sponsorisé par les boites à colles ? Je rappelle la source de mes 2% de chômage, c'est le centre d'étude et de recherche sur les qualifications, un organisme gouvernemental. Donc bon, après on a le droit de penser que le gouvernement bosse pour les boites à colles, après tout il n'y a pas de limites à la mauvaise foi. Cette article à été repris dans de nombreux médias et l'étude de base du cereq est dispo ici http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/Publications/...

* Les offres d'emploi sur internet pour les biologistes salariés tournent toutes autour de 100K€ par an. Même si ils sont "condamnés" à rester salariés à vie, je ne me fait pas de soucis pour eux.

* En industrie, je sais qu'il y a certains postes qui vous sont exclusivement réservés. Pour les autres, vous êtes en concurrence comme tous les ingés dans toutes les industries, avec en plus l'avantage d'être dans une industrie porteuse.

* A l'hôpital, c'est le seul point ou je pense que c'est réellement difficile pour les pharmaciens. Mais c'est pareil pour nous : 50 postes à l'internat d'odonto pour seulement 3 ou 4 postes de PH dispo par an. Puis de toute façon il y a toujours moyen pour un hospitalier de revenir dans une autre filière, ce n'est pas la mort non plus.

Bref dans un période très difficile financièrement pour une grande majorité des français, un peu d'humilité ne ferait pas de mal.

Non mais me chiffre des 22% de chomage c'est n'importe quoi...
les types de pharmaechange on pris 4000 pharmacien au chomage divisé par les 17000 adjoint de france. Pour eux que les pharmaciens d'officine adjoint sont aux chomage >.>
Ils ont compté comme si les pharmaciens hospitalier ne connaissaient pas le chomage, ni les pharmaciens industriels... un peu n'importe quoi comme calcul

L'ordre des pharmaciens font quand meme pression sur le ministere de la santé, mais c'est vrai c'est le ministère qui a le dernier mot et pas l'ordre

Je vous propose de continuer le débat ailleurs si vous le souhaitez avant qu'on se fasse méchamment modérer, même si j'ai l'impression que nous ne serons jamais d'accord.

*Je travaille en prod et dans les deux dernières boites (sur trois) que j'ai faites, les directeurs de prod et les directeurs de site étaient ingés et non pharmas. Plusieurs explications possibles, dont le fait de pouvoir plus facilement discuter technique avec d'autres services, comme la maintenance, les méthodes, le service achat ou le magasin... Le CDI en poche, plus qu'un besoin de mobilité, tu risques de connaître le désir d'évolution (changer de poste tous les 5 ans permet de connaître des univers plutôt variés). Mais rien n'empêche de penser qu'on peut quand même avoir une belle évolution de carrière en partant en prod. (via justement la mobilité?)

*Pour l'avenir de l'industrie (prod), je suis plutôt optimiste. Il y a eu une vague de délocalisations et d'appels à la sous-traitance dont on est en train de revenir, en grande partie à cause des besoins en flexibilité des entreprises. Il y a de nombreuses offres de travail en qualité et au niveau des affaires réglementaires. La R+D des grands groupes est moribond, l'innovation se faisant actuellement par acquisitions.

*Je ne regrette pas une seconde d'avoir fait pharma, les études m'ont beaucoup plu. Elles sont variées, intéressantes, et permettent de se spécialiser assez rapidement (à Lyon en tout cas). J'aime la prod, le contact avec les opérateurs, le fait d'avoir à prendre une décision toutes les 10 minutes, les responsabilités que ça implique, la diversité d'une nuit de travail type (car je bosse la nuit: j'assure la prod, la microbio, la qualité, le management, les relations avec la maintenance...). Et pour finir je trouve que je suis très bien payé.


je pensais ça aussi, mais finalement, la rédaction d'un dossier d'amm demande des connaissances en chimie analytique, en chimie organique, en chimie des procédés, en galénique, en transfert des procédés, en production, en qualité, en pharmaco, en stats...

Il y a un DES à l'internat qui ne s'appelle pas PIBM pour rien
(pharmacie industrielle pour la recherche biomédicale)

Un peu de respect pour les membres de Pharmechange SVP.
Ce sont quand même des personnes qui baignent dans le milieu depuis plusieurs années alors que nous ne faisons que débuter! Et puis, ce n'est pas parce que 5 à 10 pharmaciens font part de leur difficulté qu'on doit mettre tout le monde dans le même lot!

Le point qui ressort est simple: les jeunes pharmaciens (entre 25 et 30 ans) ont de plus en plus de mal à trouver un poste d'adjoint (augmentation des temps partiels, des inscriptions au pôle emploi) ou de s'installer (augmentation des prix des officines, "souhait" de voir 5 000 officines fermées sur les 23 000).

Ces faits là sont incontestables!
Maintenant, il faut essayer de positiver, de s'organiser différemment et on ne peut que faire avec.

Par contre, avoir des chiffres exacts et réactualisés ne seraient pas de trop pour faire un point aujourd'hui.

Bonjour,

J'hésite aussi à me diriger vers les Affaires reglementaires ou l'Assurance qualité.

Est ce que qqun aurait une idée sur lequel de ces domaines à le plus d'avenir ?

Et est il plus facile de passer à l'AQ en ayant commencé par un parcours AR ou l'inverse ?