Posté le 08/11/2014 � 15:03

Non ! La France cherche à récupérer les étudiants français (les autres aussi) partis se former à leurs frais ; c’est tout « bénéf » pour les finances du pays. Même l’état Belge le fait…tu confonds corporation et Etat.
Je le sais bien, mais le message qu'on nous a transmis à l'UCL, c'est qu'en gros, les français devaient aussi s'impliquer ds les manifs pour un "Inami pour tous" dans l'éventualité ou on nous en réclamerait un pour exercer en France.
La justification c'était de dire que l'état français chercherait à "réguler" (qui par ailleurs ne veut pas dire "refuser") le retour des français. Et je disais que même si tel était le cas, la Belgique devrait être le cadet des soucis de la France qd on regarde les proportions des différents pays où les français partent faire leur formation.
Le scandale en Belgique, c'est qu'actuellement tous ceux formés à l'étranger obtiennent automatiquement un Inami à leur retour au pays, alors que ds le même temps, l'état serait prêt à laisser la moitié de ses diplômés, formés sur le territoire, au chômage...
Alors comprends bien que le Belge qui part en Roumanie et qui revient et obtient direct un numéro Inami, qd, ds le même temps, un de ses compatriote rester au pays se voit refuser l'accès à la profession... ça fait désordre.
De plus dans les faits, l’accessibilité n’est pas plus difficile en Belgique qu’ailleurs, elle est différente ; le classement des étudiants et des facultés belges n’est pas plus extraordinaire qu’ailleurs.
Si tu veux dire que l'accessibilité aux études est comparable en Belgique, Roumanie, Portugal et Espagne, je ne suis absolument pas d'accord.
Entendons nous bien.
Je ne fais pas partie de ceux qui crachent systématiquement sur les études dans les 3 derniers pays cités. Je pense que, comme ailleurs, ça demande du travail, de la rigueur, et un minimum de sérieux pour réussir.
Moi je te parle simplement d'accéder à la deuxième année d'étude. Et là, "ds les faits", en Belgique c'est 20% les bonnes années et 12% les mauvaises. Il me semble que c'est loin d'être le cas dans les universités roumaines, portugaises et espagnoles ( je dois ajouter "privées" pr les 2 derniers pays).