Posté le 06/08/2016 à 00:32 puis édité
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Encore un qui essaye maladroitement de justifier l’escroquerie de sa formation.
Comment ? « Escroquerie » ? Comment ose-t’il ?
A vrai dire, je n’ai pas trouvé de terme plus adéquat pour qualifier cela. Après tout, qui est l’escroc ? Celui qui a passé et réussi un concours et qui a poursuivi son cursus dans une faculté publique en respectant le numérus clausus de son pays, ce qui est permis à tous tant que l'on s'en donne les moyens, ou celui qui a profité du développement du business que sont les facultés privées étrangères, en achetant un diplôme qui permet, par les accords de Bologne et l'absence de législation pour les professions médicales, de passer outre le numérus clausus ?
Osez me dire que ces facultés ne sont pas qu'un simple business ! Dans quel autre domaine est il possible de suivre un enseignement (2e année voire plus longtemps dans certains pays) dans une langue qui n'est parlé que par moins de 5% des habitants du pays.
Mais ne soyez pas dupes ! J'ai eu l'occasion de rencontrer bon nombre de praticiens et tous savent ce que valent ces "Chèques-diplômes". Certains préfèrent même repousser leur départ en retraite que de confier leur cabinet et leur patientèle à un praticien formé dans une faculté privée. Quant aux relations qu'il existera entre confrères diplômés en France et à l'étranger, et au vu de la mobilisation contre l'arnaque Clesi/Pessoa des étudiants, je vous laisse imaginer leur nature (et je suis très loin d'être le plus véhément à votre égard).
Au fait, dans le magazine de l'Ordre de ce mois, il est révélé que 1 étudiants sur 10 formé dans ces facs n'a pas été contact d'un seul patient pendant toute ses études. Et un consensus européen entre les Ordres a été trouvé et pourrait aboutir dans des délais brefs à une proposition de législation auprès de la commission européenne. A propos des classements, depuis quand un classement des universités est représentatif du niveau d’enseignement des facultés odontologiques ? Quant aux arguments sur les notes, je vous rappelle que la PACES est un concours et que les notes n'ont aucun intérêt en soit. Seuls les meilleurs sont admis. Qu'importe les notes, seul le numérus compte (vous savez le numérus, ce système que vous fuyez sans vergogne). Et, après tout, si ces pays sont si accueillants, pourquoi n’y exerceriez-vous pas une dizaine d’année avec d’accéder à la mobilité européenne ?
C’est réellement amusant ce besoin sans cesse que vous avez de vous justifier. Comme si vous imaginiez que, à force, nous pourrions cautionner ça. Poursuivez votre route mais ne nous demandez pas de vous comprendre ou d'accepter cette situation ubuesque que nous ne cautionnerons jamais. Et surtout, n’espérez pas que nous cesserons les campagnes de communication auprès des étudiants. Tous les étudiants Français sauront ce qu’un dentiste avec inscrit sur sa plaque « Diplômé de la Faculté de Cluj » ou « Diplômé de la Faculté de Lisbonne » a fait pour avoir son diplôme : un gros chèque et 0 concours.
La France n'a pas besoin de plus de praticiens, elle a juste besoin d'une meilleure répartition des dentiste sur le territoire (Cf Rapport du CO). Vous contribuez ainsi à la destruction de la profession, comme c'est aujourd'hui le cas en Espagne, avec un trop grand nombre de dentiste par habitants et du chômage chez les jeunes praticiens, et ça nous ne l'oublierons pas.
A bon entendeur.