Posté le 03/11/2009 � 14:22

Qu'est-ce que vous percevez d'autre ? Par exemple la musette, le sac de couchage, le tatoo... vous en avez comme les MDR de l'AdT ?
Oui, on perçoit le matériel réglementairement en dotation dans els armées. Une partie en rentrant à l'école (treillis, goretex, sac à paquetage, rangers, tatoo, quoique le tatoo je ne suis pas sur qu'il soit encore perçu pour les nouveaux arrivants dans l'armée). Les sacs et sac de couchage sont perçus avant de partir en stage et réintégrés apres. A notre première affectation en unité, on a un complément de paquetage avec le reste du matos.
Et concernant les armes de dotation, quand les percevez-vous ? A partir de quand pouvez-vous acquérir votre arme personnelle (les ss. off et officiers ayant la possibilité d'avoir une arme de 1ère caté personnelle) ?
Les armes ne sont pas perso, personne ne peut en france acquérir une arme de guerre. Par contre, en régiment, une arme t'est attribuée, toujours la même, pour éviter de refaire els réglages à chaque fois. Quand tu changes de régiment, tu as une nouvelle arme, les armes appartenant au régiment.
En pratique, tu perçois une arme quand tu vas faire du tir, quand tu es sur le terrain (le PA de sécurité), et quand tu pars en OPEX.
J'ai vu que vous êtes formés au maniement du FAMAS lors de la FMI. A partir de quand apprenez-vous à manier le PA, qui est l'autre arme de dotation ?
Lors de la formation militaire complémentaire, en fin de première année/début de deuxième
Enfin, est-ce que le médecin militaire peut, s'il le souhaite, apprendre à manier d'autres armes qui équipent les unités de l'infanterie comme par ex les Minimi ou le LRAC ?
Tout dépend de l'unité et des missions. Pour un médecin servant dans l'infanterie, il est tout à fait possible de tirer à la minimi ou d'autres armes du genre. Il suffit d'aller avec une compagnie qui part tirer et de demander. Le LRAC en revanche est reservé aux tireurs.
De plus, pour certaines missions, l'entrainement à l'armement collectif est integré à la préparation de la mission, par exemple l'Afghanistan.
Maintenant, il faut bien être conscient que nous sommes avant tout médecins, et que les armes ne servent qu'à se défendre et ne sont pas notre priorité. Il est nécessaire de savoir s'en servir en cas de besoin, mais on est là avant tout pour soigner.