Posté le 27/09/2019 à 09:54

Peut être n’est ce pas clair sur le site du ssa, mais cette fois ci les militaires se distinguent définitivement des civils...
Premièrement, l’ecn n’étant plus valable d’ici peu de temps, la question et la réponse vont sûrement changer, mais pas les spécialités choisies... Il se trouve que l’internat des médecins militaire ne s’effectue pas en CHU, mais en HIA, hôpital d’instruction des armées !
Cela veut donc dire qu’ils ont des postes à parts, uniquement ouverts au militaires, et qui ont tous besoin d’être remplis... et donc pas de possibilité comme certaines années dans le civil (par exemple cette année 9 postes d’urgentistes) d’avoir des postes vacants...
L’idee, c’est que l’armée propose aux santards, à l’issue de l’ecn, un nombre limité de postes de spécialistes (environ 20% en ce moment, mais ces postes tendent à disparaître avec les hôpitaux militaires... et donc peut être arrivera-t-on un jour à 100% de généralistes en sortie d’ecn...)
L'idée est de former d’abord des médecins d'unité, et de pouvoir les former ensuite au cours de leur carrière en fonction des besoins momentanés de l’armée, par exemple via l’assistanat. Ce système permet, après 3 ans minimum de pratique de la médecine générale, de repartir pour une formation en spécialité et donc d’acquérir une spécialité.
Il n’existe à la connaissance pas de classement commun, qui n’aurait aucun sens (à part à vue statistique ?)
Quand au ressenti commun, sans y être arrivé, il est vrai que les santards ont une tendance à avoir une vie extérieure très chargée en obligations militaires (stage en unité par exemple) et cours supplémentaires (sur les tris dernières années de formation, il y a une formation au commandement, ainsi que médecine du sport, tropicale et d’urgence)
La formation est donc de plus en plus différenciée à mesure des années, et bien qu’ayant le même concours, ils n’arrivent pas forcément avec les mêmes préparations. Qu’elle soit méliorative ou non pour le concours, je n’en sais rien. Mais elle est certainement la cause s’il y en a des différences civils/santards...
Ensuite puisque très peu de spécialités sont disponibles, seuls les meilleurs seront pris. Et n’oublions pas que les santards sont sélectionnés depuis bien longtemps, dès leur entrée à l’ecole, pour leur capacité intellectuelles... on ne peut donc que supposer du haut niveau requis. En réalité, ceux qui veulent une spécialité sont obligés de cravacher bien plus que les autres pour s’arracher à l’ECN, donc d’après tous les plus anciens, la spécialité c’est une voie très difficile.
Enfin pour la réforme de l’ecn : les doyens des facs eux même n’en savent pas répondre aux questions, les réponses sont en cours d’élaboration en ce moment même, nous n’avons donc aucunes réponses....
Affaire à suivre donc...
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Mari transve mare
Pro patria et humanitate
Hominibus semper prodesse