Posté le 10/10/2011 � 19:26

J ai repris les études avec deux enfants (8 et 10 ans ) et je connais des copines avec des enfants en bas âge pdt l externat.bien sur c est jouable mais pas de tout repos ! Si tu as la chance d' être entourée ( papa ou/et grands parents) je dirais que c est plus facile ! Pour les chercher a l école ou assurer le jour de maladie !
Il faut être au top pour la logistique et savoir bosser le soir quand les enfants sont couches ! Évidemment on a moins de temps pour bosser par rapport aux autres, du coup on est oblige d' être le plus efficace !.
Pour la logistique : les courses par internet, moins de ménage et du temps avec les loulous quand ils sont sortis de l école pour se resourcer!
Pour bosser : l après midi qua,d' ils sont a l école ou a la crèche, le soir après la mise au dodo des loulous! Et la je dis attention petit moment a garder pour son homme sinon il disparaitra !Emmener ses fiches partout avec soi ( pendant la musique ou la danse de la petite..)et des que j avais 5 min je lisais des fiches...évidemment il est difficile d' avoir des boulevards d' heures pour bosser et il faut savoir fractionner son temps de travail.
Lors des stages être hyper efficace apprendre un Max de trucs et lire ses fiches de la spe du service pour optimiser le temps. Idem pendant les gardes : une nuit sans môme donc un boulevard de temps pour bosser ( car y a le repos compensatoire du lendemain).
Pour la semaine de révision laissez son homme gérer la bouffe ou demander au m amie des petits plats ou utiliser les surgelés !!
Surtout ne pas culpabiliser de ne pas avoir assez temps c est valable pour tous les etudiants en médecine ! Quand je pouvais pas bosser une journée a cause d' un impondérable ( le Loulou malade) bah je bossais deux fois plus le lendemain mais sans culpabilité car sinon ça plombe le moral !
5 ans d' externat plus tard je m en suis sortie en étant au top de l organisation et en profitant de ma vie d' étudiante et de maman ( j ai fait toutes les kermesses et je tenais les stands!).bien sur fatiguée mais c était le choix que je m étais imposée : faire des études de médecine en ne sacrifiant pas mes enfants.ils m ont donne la force de m accrocher .
