Projet de 40 universités privées en France

Centre Pessoa. Les étudiants en dentaire manifestent
16 mars 2013 -


La Confédération nationale des syndicats dentaires (CNSD) a manifesté, hier, à Brest, contre l'ouverture du centre Pessoa, à Toulon. Une structure privée pluridisciplinaire qui se fait appeler « université ».


À Brest, plus petite faculté en odontologie de France (132 étudiants), on a suivi symboliquement le mot d'ordre national d'appel à manifester. « Une école portugaise, Fernando Pessoa, a ouvert le 12 novembre dernier à Toulon. Elle accueille pour l'instant des étudiants en dentaire (ils sont 52 inscrits), des étudiants en orthophonie (48 inscrits), en pharmacie et en kinésithérapie, présente Émilie Prigent, déléguée UNECD (Union nationale des étudiants en chirurgie dentaire), à Brest. Nous reprochons à cette école de s'être attribué le titre d'université, sans légitimité. En France, une université dépend de l'État, elle est publique ».

9.500 € par an et pas de numerus clausus

Le centre Fernando Pessoa, dont les diplômes obtenus sont valables dans toute l'Union européenne, a pour ambition de se multiplier sur tout le territoire. « Il s'agit d'une école privée, avec des frais de scolarité non négligeables de 9.500 € par an et par étudiant. La formation d'un dentiste est de six ans, soit 47.500 €. Surtout, il s'agit d'une formation sans garantie. Nous ne savons pas si elle est théorique ou pratique. Le gouvernement n'a aucun contrôle sur la qualité de l'enseignement prodigué. Et comment vont s'organiser les stages ? Il n'existe pas de clinique. Nous, nous avons l'hôpital. La faculté de médecine est rattachée au CHRU ». Autre source d'inquiétude, l'entrée dans cette école se fait sur dossier et non pas sur concours. « Il n'y a pas de numerus clausus. À Brest, il n'y a que 26 places par année universitaire. Nous craignons une dévaluation de notre diplôme ».

Projet d'ouverture d'une quarantaine d'antennes

L'école installée au Portugal a pour projet l'ouverture d'une nouvelle antenne à Béziers, au mois de septembre. « À terme, son ambition est d'en ouvrir une quarantaine en France. Nous attendons du gouvernement qu'il soit moins passif ». Pour l'instant, celui-ci a saisi le procureur de la République de Toulon pour sanctionner, uniquement, l'utilisation abusive de la dénomination université. Le 8 mars, dans un courrier adressé au président du CNSD, Marisol Touraine, ministre de la Santé, a également rappelé l'illégalité de la procédure d'ouverture de l'antenne Pessoa de Toulon, avec avis défavorables du recteur de l'université de Toulon, ainsi que la non-reconnaissance, en France et au Portugal, des formations qui y sont dispensées. « Le gouvernement italien a rejeté les projets de l'école Fernando Pessoa. Le gouvernement français doit adopter la même démarche », ont insisté les manifestants.

En France, une université dépend de l'État, elle est publique

Signez cette pétition


Dans certains pays comme l'espagne, des facultés privés de dentaires ont ouverts leurs portent les unes après les autres :
résultats un dentiste espagnol est soit chômeur, soit il gagne moins qu'une vendeuse chez zara!!!!!



les professions de médecins, dentistes, pharmaciens, jusque là épargnés par le chômage n'attireront plus personne !

Quant au numérus clausus lui, il permet de créer la pénurie de praticiens ce qui permet dans certaines régions d'avoir à attendre des mois pour un rendez vous chez un spécialiste, de ne trouver quasiment plus dans certaines spécialités de médecins conventionnés.
Mais au moins pour une fois on lit clairement le souci financier qui se cache derrière les pétitions et autres manifestations ...
Reste que tant qu'il manquera des médecins dans certaines zones, que des patients ne peuvent se faire soigner partout de la même manière, que l'état français ne formera pas assez de médecins et que nos hôpitaux se remplissent de médecins étrangers ( hors UE ) l'avenir est rose pour les FACS privées. Et les responsables sont ceux qui ont crée la pénurie et ceux qui la défende.

Quant au numérus clausus lui, il permet de créer la pénurie de praticiens ce qui permet dans certaines régions d'avoir à attendre des mois pour un rendez vous chez un spécialiste, de ne trouver quasiment plus dans certaines spécialités de médecins conventionnés.
Mais au moins pour une fois on lit clairement le souci financier qui se cache derrière les pétitions et autres manifestations ...
Reste que tant qu'il manquera des médecins dans certaines zones, que des patients ne peuvent se faire soigner partout de la même manière, que l'état français ne formera pas assez de médecins et que nos hôpitaux se remplissent de médecins étrangers ( hors UE ) l'avenir est rose pour les FACS privées. Et les responsables sont ceux qui ont crée la pénurie et ceux qui la défende.