Posté le 25/10/2008 � 09:23
Le réseau capillaire est divisé en 2 zones: artérielle et veineuse.
Ces échanges sont sous le contrôle de plusieurs pression.
Il en existe deux grandes catégories:
pression de répulsion (hydrostatique) (ex: pression sanguine)
pressions d'attraction liées aux protéines (oncotique) ou à de plus petits éléments (osmotique)
Dans le compartiment artériel, la pression sanguine est relativement forte, elle exerce une pression sur la paroi du capillaire. Un certain nombre d'éléments vont quitter le vaisseau. C'est la pression hydrostatique capillaire (PHc) . Au fur et à mesure que les éléments quittent le vaisseau, ils vont finir par exercer en retour une certaines pression sur la paroi du capillaire. Il existe donc une pression intersticielle qui repousse les éléments du milieu extravasculaire vers le vaisseau (PHi). La pression oncotique/osmotique intersticielle (POi) est supérieure à la force d'attraction du capillaire (POc). Si on prend la résultante de ces pressions on remarque que des éléments vont quitter le vaisseau, c'est la filtration.
Les échanges se font principalement dans le sens sang -> tissus. La filtration est principalement associée à une pression hydrostatique capillaire forte et à une pression oncotique/osmotique intersticielle forte.
La pression sanguine (PHc) diminue lorsque l'on s'éloigne du début du capillaire. De ce fait la Phi augmente et devient supérieure à la PHc. La POi diminue car le nombre de protéines à l'extérieur diminue. Ceci entraine une augmentation de la POc. C'est une réabsorption, donc la majorité des échanges se fait dans le sens tissus -> sang.
Il y a environ 20L qui sortent des capillaires, mais sur ces 20L, 18L sont réabsorbés par le capillaire.
Pathologie: éléphantiasis: grossissement d'un membre inférieur, du à un défaut de réabsorption au niveau des capillaires lymphatiques.
_____
"A la guerre, l'audace est le plus beau calcul du génie"
Napoléon Bonaparte
"Un jour viendra où le principal avantage d'apprendre la médecine sera de se protéger contre les médecins."
Jacques Ferron