Posté le 18/02/2011 � 00:23 puis édité
1 fois Bonsoir à toutes et à tous !
Je me lance dans un message excessivement long, que je façonne jour après jour, et bien qu’il fût abordé maintes et maintes fois, il me semble important à ce point de l’année de le remettre sur la table. De plus, en raisons des nombreux changements administratifs, les avis/arguments/a priori ne seront peut être plus les mêmes.
Mon titre, très évocateur, et un peu prétentieux sur les bords reflète je l’espère la discussion que nous allons avoir vous et moi, vous à vous, et moi à moi. J’aimerai faire de ce sujet une référence, car de nombreux, trop nombreux étudiants sont dans mon cas, pris dans un dilemme, et pas des moindres.
Bien que je suis désireux de donner à ce post une dimension générale, afin qu’il concerne tout le monde, je vais malgré tout faire preuve d’égoïsme, et le traiter de telle façon, à ce qu’il réponde à mes questions, mais qui, je le répète doivent l’être pour un bon lot d’étudiants.
Alors ayons des réponses constructives, argumentées, et je l’espère d’étudiants aussi bien de 2nde année, comme d’internes, ou encore de médecins, si quelques dinos prennent le temps de me lire.
Conscient, que chacun prêche pour sa paroisse, et afin de ne pas me faire « influencer » (car c’est tout de même un peu ce que je vous demande), je tiens à préciser que je posterai ce message dans les sections médecine, et dentaire de remède, et tenterai de faire front aux deux débats, afin d’entendre l’avis des « deux camps ».
Dernière précision : tout au long de mes messages, je vais faire preuve d’une extrême franchise, vais vous dévoiler tous mes défauts, vais aborder les pires tabous des études de médecine. OUI, parlons franchement, ne nous voilons pas la face, le choix qui s’impose à moi, est de taille.
Pour vous replacer dans le contexte, j’ai toujours été attiré par la finance, mais étant un milieux de requin, où l’argent gagné facilement perd peu à peu de sa véritable valeur, j’ai tenté de m’en écarter (bien que j’avais initialement postulé dans des prépas commerce).
Bref, suivant l’avis de mes parents (qui sont dans le métiers), je me suis orienté vers les études médicales, pour l’intérêt de la profession, pour la sécurité d’emploie etc… sans pour autant être animé d’une véritable passion (élément important par la suite). Cependant, durant le premier semestre, au cours de mes nombreuses heures de travail improductive, je me suis régulièrement baladé sur le net, et me suis renseigné, sur les études médicales, et coup de chance, cela me plait de plus en plus. Avec la quantité de travail demandé, bosser, sans avoir la foi doit être excessivement dur…
J’ai donc un père chirurgien orthopédique, qui me donne une bonne vision de ce qu’est la chirurgie, mais seulement de la chirurgie. J’ai bossé en tant que brancardier l’été dernier, dans une clinique, et ai eu la chance (d’être plus en moins pistonner), et d’avoir pu a de nombreuses opérations chirurgicales, sur l’œil, comme sur le genou, comme sur les maxillaires, comme sur le pieds etc…
Bref, depuis Septembre 2010 suis un étudiant bizuth en PAES, et les classements du premier quadrimestre tombés en Janvier, vont visiblement me laisser la possibilité de choisir entre médecine ou dentaire, à condition, qu’il n’y ai pas de relâchement, et vos réponses sont là pour l’empêcher (bon, j’irai pas jusqu’à faire retomber la faute sur vous, en cas d’échec
). J’ai donc postulé aux deux concours, car dans ma fac, une seule matière diverge entre les deux disciplines, permettant de suivre les deux, sans trop de difficultés.
Cette réflexion m’est très récente, car je me destinais initialement à la médecine, sans vraiment savoir pourquoi d’ailleurs, et la présentation faite par le doyen de dentaire avant la reprise, a suscité en moi de nombreuses interrogations, qui je ne vous le cache pas me pourrisse la vie, et rendre mon travail moins efficace. Un jour, je suis médecin, le lendemain dentiste, le surlendemain je suis mort.
Je me suis donc beaucoup renseigné sur les études de dentaires, et moins sur les études médicales, qui sont au demeurant beaucoup plus vaste.
Je vais donc faire un pannel de tout ce que je sais, et j’aimerai qu’en fonction de ma personnalité que je vais m’empresser de vous exposer, vous sachiez m’aiguiller…
Je vais sans doute dire des choses fausses, et je vous prie par avance de m’en excuser et de le corriger, mais ne désire par passer pour le P1, qui donc n’y connaît rien, et exprime cependant sa vision du futur. Je vous le répète, je me suis énormément renseigné, et ce message n’est qu’une synthèse de ce que j’ai peu entendre, vois, ressentir etc…
J’axerai mon discours selon différents thèmes qui régissent la vie du soignant :
C’est partit !
P2, D1, D2…
Des années tremplins fondamentalement différentes en fonction de telle ou telle filière.
La P2/D1, sont réputés plus dures en dentaire, car, plus concrètes (du fait que l’on sache pertinemment que tous autant que nous sommes, seront dentiste ou équivalent dentaire).
Donc beaucoup de TD, qui peuvent parfois désorienté certains étudiants. Tandis qu’en médecine, c’est un approfondissement de la P1, avec beaucoup moins de rigueur et de par cœur demandé au concours.
La D1 est l’année pré-clinique, pour les dentaires, et est donc à mon sens beaucoup plus intéressantes, car beaucoup plus concrètes, et axées sur la pratique.
En D2 de médecine, ça se corse, et c’est souvent là que des étudiants regrettent de ne pas avoir choisis dentaire, lorsqu’ils voient leurs amis (de dentaires) terminer leurs études, et gagner leur vie beaucoup plus rapidement. C’est quelque chose qui m’angoisse terriblement, et qui je pense, justifie pleinement ce message.
A savoir qu’une fois ma voie emprunté, j’espère ne jamais avoir de coups dur, remettant entièrement mon projet professionnel en question…
Bref, des études plus courtes pour dentaire, plus rapidement concrètes, et sans doute moralement plus vivables.
Internat
Etre le meilleur, parmi les meilleurs…
C’est sans doute une vision trop simpliste de ce qu’est l’internat aussi bien en médecine, qu’en dentaire, mais c’est la mienne, et bien qu’appeurante, elle me plait.
Elle me plait au sens, où lorsqu’on en sort victorieux, on peut être fier de soit, mais appeurante au sens, où la P1 n’est qu’un petit nid douillet à côté, car c’est ce concours, qui déterminera notre vie professionnelle. Tout interne affirme avoir choisis sa spécialité, mais je ne crois pas au miracle, et j’imagine pertinemment, que certains n’ont pas eu la chance d’accéder à la spécialité convoitée.
Mon jugement de P1, reste très mauvais, car très basique, je ne connais aucun métier de la santé, si ce n’est la chirurgie, et parmi celle là, je ne vous cache pas être plus attiré par la neuro, que par la viscérale. Manque de peau, la neuro est plus dure à avoir.
Vous m’avez compris ? La P1 est une première sélection, l’internat, en est une seconde, impardonnable, cette fois-ci, et beaucoup plus stricte…
De plus, c’est une période très dure moralement et physiquement, car le travail est légion, et le salaire quasi absent. Beaucoup affirment ne vivre plus que pour ça, et n’ayant jamais été un bosseur acharné, j’ai peur de me retrouver à 40 ans frustré par un boulot que je n’ai pas choisit…
Je ne parlerai pas de l’internat de dentaire, car pour le coup, je n’y connais absolument rien.
Périmètre d’action
Voilà encore un domaine, ou la médecine et l’art dentaire n’ont rien à voir. Le fait est que dès que l’on est en PCEO2, on sait que l’on finira dans la cavité bucco-dentaire. Tandis qu’en médecine, le choix est beaucoup plus vaste. Certes une fois que l’on est spécialiste, on restreindra automatiquement son périmètre d’action, et on tombera immanquablement dans une certaine routine, sauf peut être pour les médecins urgentistes, mais je n’ai ni la foi, ni le cœur pour assurer un tel job.
Cependant, cette spécialisation vient beaucoup plus tard, et surtout, suit une période de recherche, de découverte via l’internat, qui permet (si le classement le permet surtout) de choisir SA spécialité.
Après bien évidemment, certains n’ont pas ce problème, car ils désirent bosser dans la bouche plus que tout. Mais ce n’est malheureusement pas une vocation, pour moi.
Enfin, je ne vous cache pas qu’un cerveau m’attire plus que la bouche.
Qualité de vie
A mon sens, un des paramètres les plus importants, si ce n’est le plus important, et il est claire, que les dentistes ont une avance considérable sur les métiers de la médecine, du fait (pour les cabinets), de pouvoir choisir ses horaires, car contrairement au médecin qui travaille en clinique, et qui dépend forcément d’un personnel hospitalier, ils sont leur propre patron. (en médecine libérale aussi, mais on dépendra toujours dans le cadre du chirurgine, d’un anesthésiste, d’infirmières, d’aide soignants…)
Et cette « qualité de vie », me fait excessivement peur en médecine. Une fois de plus, je vais citer mon père, car c’est la seule référence que j’ai, et non un complexe d’oedipe !
Bref, je suis excessivement heureux d’avoir un père comme celui que j’ai, car durant toute ma vie, il a assuré une qualité d’éducation parfaite, mais malheureusement pas de quantité. Il m’est même arrivé certains jour de ne pas le voir, car je me levais bien après lui, et me couchais avant qu’il ne rentre. Et pour mener une telle vie, il faut absolument être passionné, ce qui, je vous l’ai dit, n’est pas mon cas.
Enchainant les gardes, mon père a accumulé une fatigue telle que mes parents n’ont désormais plus aucune vie sociale, et puisent leur seul repos (mais pas moindres, attention), dans leur vie familiale.
Moi, j’espère que même la barre des 50 ans franchit, je resterais dans l’ère du temps, continuerais à sortir avec ma femme, pourrais voir mes enfants grandir, pourrais faire de la planche à voile avec le fiston dans la maison de vacances, pourrai voyager, pourrai m’investir dans n’importe qu’elle passion etc… Bref, gagner de l’argent c’est bien, avoir du temps pour le dépenser c’est mieux.
Après, je ne connais malheureusement que la chirurgie ortho, et je compte sur vous pour me faire découvrir d’autres métiers médicaux, pouvant m’assurer un confort de vie.
Salaire
Sujet tabou, et qui l’est selon moi, à tort. C’est d’ailleurs une spécialité française. Je suis issu d’un milieu très aisé, et ai pu bénéficier de nombreux privilèges aussi bien matériels, qu’immatériels, en gardant tout de même en conscience, que peu de gens ont ma chance, et je sais m’apitoyer, et aider les plus démunis. Je suis donc désireux, de pouvoir offrir cela à mes enfants, en les éduquant comme je l’ai été.
De plus, beaucoup de gens crachent sur les salaires de la médecine (dont la moyenne est la plus haute, tout secteur confondu), mais semblent oublié, le nombre d’études pour y parvenir, la difficulté du travail, les responsabilités etc…
Pareil en dentaire, l’achat/rachat d’un cabinet à aujourd’hui un coup exorbitant, et une telle prise de position comporte une prise de risque. Les jeunes dentistes triment tout ce qu’ils peuvent pour rembourser le matériel, et tout cela le patient l’oublie, ou ne le sait pas, et constate juste que ses soins sont chers, et mal remboursés, cela me gênera, je le sais.
J’aime l’argent, je l’aime beaucoup, mais je suis sensible, et m’imagine déjà mort de honte, à l’annonce du cout d’une opération à un patient qui a en juger par son apparence, n’en aura pas les moyen, bien que cet argent, je me répète, soit le prix d’un effort souvent mal évalué.
Bref, j’ai lu qu’un chir dentiste était grosso modo aussi bien payé que certains spécialistes en médecine, mais lesquelles sont-elles ?
Installation
Paramètre, que j’avais toujours négliger jusqu'à présent, et qui me semble dorénavant fondamental.
On m’a toujours narré, que s’installer en cabinet, lorsque l’on est chirurgien dentiste était relativement simple, au sens ou malgré les 40 000 dentistes en France, une bonne part d’entre eux approchaient la retraite, et laissaient ainsi de nombreux postes libres. De plus, avec la disparition des stomatologues, le champs d’action du dentiste s’élargit, et les praticiens de l’art dentaire, sont de plus en plus nombreux à délaissé les cabinets, pour les infrastructures hospitalières.
Au contraire, plus on se spécialise en médecine, plus on devient important dans le système de soin, et plus les postes sont rares. J’ai pu constater à quel point il pouvait être délicats pour de jeunes spécialistes, de s’installer où bon leur semblait.
Cela représente à mon sens, une certaine non-sécurité non négligeable…
Aspect économique
Amoureux de la finance, comme je vous l’ai dit plus haut, j’ai pensé (et je pense toujours), pouvoir retrouver dans la gestion d’un cabinet de dentiste, un certain aspect commercial, dans le sens où, on est seul maitre à bord (sauf si associés), et l’achat de matériel/salaire/charges etc… ne dépend que de nous, et cela n’est pas pour me déplaire.
Au contraire, être spécialiste en clinique (c’est une fois de plus le seul job que je connaisse), ne rime pas du tout avec gestion économique. D’autres gens beaucoup plus qualifiés s’en chargeront : dommage pour moi…
Prestige
Voilà un sujet qui a toujours fâché, et qui visiblement fâchera toujours. Cependant, j’ai décidé de n’omettre aucun détail, et de vous faire part de ma vie, aussi peu reluisante soit-elle
. Bref, j’ai malheureusement toujours eu une certaine forme de fierté (parfois mal placée, je ne vous le cache pas), qui m’a toujours poussé à vouloir devenir le meilleur dans quelques domaines que ce soit.
Et j’en ai très souvent souffert. J’ai réussit à prendre du recul et de la maturité sur tout cela depuis le début de ma P1, mais cela reste dans mon cas, un élément important, qui me consterne, tellement il est futile : mais il y a certaines choses que l’on ne peut changer.
C’est dur à dire, mais me balader avec ma blouse dans les couloirs de l’hosto, en trainant derrière moi l’image de l’étudiant qualifié, et qui impose un certains respect/peur envers les non-praticiens, me fait rêver. Et oui, je vous l’ai dit, c’est excessivement futile, car je pense que ce petit côté excitant est très vite atténué par la dure réalité de la vie, que ces « non-praticiens » n’imaginent que très partiellement.
J’ai lu beaucoup de messages, la dessus, où des étudiants en dentaire entendaient régulièrement la question fatidique : « Dentaire ? Mais tu as fais cela par choix, ou par défaut ? »
Biensur, rien ne nous empêche de répondre « Par choix », que cela soit vrai ou pas, mais je vois le mal partout, et n’aime pas me dire que mon interlocuteur ne me croira sans doute pas. Car malheureusement, tous ce qui ne sont pas issu du milieu médical (a quelques exceptions près), voient encore et toujours l’image du dentiste, qui a raté la médecine. Enfin cela ne vient à l’idée de quasi personne, que certains dentistes l’ont choisit.
Après certes, avec la réforme, les concours sont séparés, donc le coup du « par défaut, ou par choix » devient beaucoup plus flou. De plus, pour prendre exemple sur ma fac, le NC de médecine est à 216, et 850 étudiants y sont inscris, soit ¼ de reçus. En dentaire, le NC est à 36, et le nombre d’étudiant est à 319, soit 1/8,8 de reçus, 2 fois moins…
Peut être que ses stats ne sont spécifiques qu’à ma fac, et certes, de nombreux étudiants prennent encore dentaire, comme roue de secours, mais j’ose espérer que cela boostera la réputation des études de dentaire.
Néanmoins, la tendance actuelle, est à loué le médecin, pour son côté besogneux, intellectuel, proche de l’être humain etc… et délaissé le dentiste, qui n’en demeure pas moins un praticien d’une valeur indispensable à la santé…
Relation avec le patient
Certains font médecine pour l’argent, d’autres pour le patient, et d’autres encore pour la technique etc…
J’appartiens aux 3 catégories, comme je n’appartiens à aucune d’entre elle. Je sais qu’en dentaire, le suivit des patients, est un élément clés du métier, et je sais que cela peut me plaire. Prendre le temps d’expliquer au patient ce qu’il a, et de réfléchir avec lui, sur les différentes solutions qui existent, fait intervenir un côté intellectuel qui n’est pas pour me déplaire.
Au contraire, mon père, n’entretient que très partiellement de relation avec ses patients. Le patient a mal, il vient, se fait opérer, et dans le pire des cas revient 3 semaines plus tard, pour cause de luxation, ou 10 ans plus tard, pour changement de prothèse. Dans le meilleur des cas, on ne le revoit plus, si ce n’est à la supérette du coin, en train de gambader dans les rayons, ou au contraire, trainant sa jambe, comme si toute la misère du monde y était attachée. C’est le moment de déguerpir.
Ainsi, ce petit côté « à la chaine », ne me déplait pas non plus, car mon père bien qu’ayant eu de nombreuses difficultés dans sa vie, qui l’ont considérablement endurcies, et qui le font paraître comme un homme sans émotion (jamais vu pleurer, en 18 ans d’existence), m’a affirmer avoir déjà eu les larmes aux yeux, lorsqu’un patient, le remercie du fond de son cœur, lui aussi, les larmes aux yeux, car il peut désormais marcher.
Etant hyper sensible, c’est une reconnaissance qui me touchera très particulièrement, je le sais, et je l’espère, quoi de plus beau que soigner ?
Avancée du métier
Comme je l’ai dit plus haut, les stomato tendent à disparaître, ce qui offre de nouvelles opportunités aux dentistes. De plus il est question que de nouvelles spé, comme l’orthodontie soient reconnu.
L’avancée se fait également, m’a-t-on dit sur un plan technologique, et l’utilisation de caméras, appareils électroniques, bref d’une robotisation des procédés risque fort de me plaire.
Cette informatisation se retrouve également en médecine, et j’ai eu la chance d’assister à de très nombreuses opérations chirurgicales, où le praticien à désormais les yeux rivés sur un écran plutôt, que sur le cœur, le genou, ou l’œil du patient…
Voilà, j’ai sans doute oublié de très nombreuses choses, et les rajouterai au fur et à mesure qu’elles me viendront. Je suis également conscient que le métier parfait n’existe pas, et qu’aucun saura répondre pleinement à mes attentes. Cependant, certains y répondront forcément mieux que d’autres.
J’imagine que si 100 étudiants ont cliqués sur le titre de mon post, seuls 3 liront ses dernières lignes, et je les en remercie. Peut être que parmi ces 3 là, l’un, dans le même cas que moi, viendra d’avoir une révélation, le suivant, au contraire remettra totalement son choix en doute, et peut être que le troisième, ayant plus de bouteille, saura dire à la vue de ce message ce qu’il me conseil, en se basant sur son vécu.
Je suis conscient que le choix est personnel, et il le sera (encore heureux), mais il peut être axé dans une direction plutôt qu’une autre, et cette orientation ne dépendra que de vous.
J’ai essayé, tout en adoptant un point de vue très subjectif, car c’est de mon avenir qu’il s’agit, de n’opérer aucune distinction au sens hiérarchique du terme, entre la filière dentaire, et la filière médicale. Si certains se sentent donc blessé par les propos que j’ai pu tenir, d’avance je m’en excuse. Je m’excuse également, pour la lourdeur de certaines phrases, et pour la quantité de fautes d’orthographes, mais avec 3400 mots, et passé une certaine heure, je ne suis plus en état de les corriger, enfin seulement avec le correcteur de word
Bref, j’ai essayé de mettre un maximum de maturité, de vrai et de passion dans ce message : j’ai des défauts, mais aussi des qualités, qui feront peut être de moi un très bon médecin, comme un très mauvais dentiste ou inversement, ou pire encore, qui feront peut être de moi en mauvais soignants. Mais la vie est longue, et pour reprendre les mots de mon professeur de neuroanatomie, «
Un échec signifie que l’on peut faire mieux, et sans doute ailleurs ». La vie est longue, et les possibilités sont multiples, je ne demande qu’une chose, être heureux.
Merci encore,