Posté le 20/07/2013 � 13:42 puis édité
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En fait mon raisonnement est le suivant: en France de manière générale le logement plombe le pouvoir d'achat et l'économie puisqu'il s'agit d'argent qui ne circule pas, qui ne fait pas tourner l'économie, qui limite l'investissement etc.
Pour les étudiants se loger est un vrai problème, surtout quand ceux ci n'ont pas accès aux CROUS.
Je ne trouverais donc pas illogique que l'état lance de véritables chantiers de logements étudiants ouverts à tous sans conditions de ressources avec un loyer adapté à la vie étudiante. Par exemple, 20m² pour MAX 300€/mois, 10m² pour 150€/mois etc. Voir moins! Evidemment, de tels loyers imposeraient la suppression des APL qui irait au financement de la construction de ces logements. Ça me semble plus rentable sur le long terme pour l'Etat.
A côté de ça le prix de l'année universitaire serait fortement revalorisée pour plusieurs raisons:
- redonner du prestige à l'université (pour lutter contre les "je m'inscris en fac parce que je ne sais pas ce que je veux faire" = coûte plus de 10 000€/an à l'état)
- Donner plus de moyen à l'université pour la formation, l’encadrement, l'accueil, le suivi des étudiants.
Bien sur, pour les personnes ayant peu de moyens il faudrait un bon système de bourses. Le financement restant le point noir en période de disette budgétaire.
Et puis il reste les prêts étudiants. Ce n'est pas la panacée mais ce n'est pas abominable non plus. Il pourrait en exister toute une multitude: des plus classiques proposés par les banques privées, à un prêt de l'Etat à taux avantageux avec des contres partie (type CESP par exemple)
Personnellement je paie plus près de 8500€ de loyer par an, mais seulement 250€ de frais d'inscription universitaire par an. Je trouve qu'il y a comme un problème dans la répartition de ces deux postes de dépense!
Ne perdons pas de vue, qu'en France nous sommes aveuglés par le principe d'égalité à tous les niveaux. Résultats, notre système scolaire est régulièrement pointé du doigt comme étant un des plus inégalitaire de l'OCDE et favorisant la reproduction des élites.
Au nom de l'égalité on préfère nivelé le niveau par le bas que par le haut.
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Gentil Modérateur
"Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloges flatteurs." Beaumarchais