Posté le 03/07/2003 � 12:17
On est d'accord le moral est primoridial.
Ce qui me génait dans l'intervention d'AMATOLA c'est l'affirmation catégorique sur la sélection des plus "forts psychologiquement".
Car c'est un peu l'arbre qui cache la forêt... on n'abandonne pas la médecine par faiblesse psychologique sinon cas exceptionnels. Ceux qui abandonnent au second semestre sont peut être tout simplement mis face à une réalité et en tirent les conséquence. Tout ne se résume pas au psychologique, on a beau dire ( et à raison) que les prérequis nécessaire sont faibles, il en faut, on n'arrive pas en médecine comme une fleur. Il faut une méthode de travail, une organisation et une rigueur stricte (d'autant plus que l'on n'est pas encadré par une prépa parallèle). Et ça ne s'invente pas, ça ne s’obtient avec le moral ou la simple motivation.
L’encadrement par la famille, les amis est très important, les conditions dans lesquelles on l’effectue, le logement, le transport, le copain
…
Et puis il y a aussi ceux qui s’orientent vers la médecine sans véritable motivation, et le P1 opère sa sélection en les faisant un peu réfléchir sur la réalité de la difficulté du P1 et les sacrifices qu’ils sont prêts à faire pour l’obtenir.
Alors c’est sur le moral est primordial, tout le monde a des passages à vide plus ou moins longs, et certains « craquent », seulement il y a souvent quelque chose derrière…
Bon la nuance est subtile mais c’est tes termes de selection naturelle et des plus faibles psychologiquement qui sont exclus qui sont pas jolis jolis… ça fait un peu penser à l’eugénisme
ou à un sentiment de supériorité.