Posté le 09/05/2004 � 14:30
Je maintiens:
Santé: service public c'est à dire service rendu au public.
Je ne veux surtout pas rentrée dans le débat public vs privé, mais en général ceux qui en disent le plus de mal sont ceux qui ne sont pas fonctionnaires.
Ce que je disais, c'était pas pour comparer (ou alors il faut tout comparer y compris les revenus), c'était pour expliquer que si les médecins n'essayent pas de régler le problème eux-mêmes, les pouvoirs publics le feront pour eux et pas de façon consensuelle.
Quant à savoir si les mesures incitatives coûtent cher, et ben ça risque pas puisque ça n'intéresse pas grand monde.
Encore un pavé dans la mare:
Quand les médecins ont demandéune augmentation de la consultation, on ne s'est pas demandé si ça allait coûter cher (600 millions d'euros seulement) sans compter certaines exonération de charges sociales et,donc, la prime de 10 000 euros par an pendant 5 ans pour l'installation en zone déficitaire (si j'en crois les infos).
Maintenant, sans minimiser le boulot des toubibs ni le temps qu'il a fallu pour y arriver, à un moment où l'on demande beaucoup de sacrifices aux plus modestes (et c'est pas les médecins, quand même!), je pense qu'il doit y avoir moyen de s'entendre sur une juste répartition des médecins sur le territoire.
Encore une proposition, mais c'est en vrac:
de jeunes médecins pourraient avoir accès à des cabinets médicaux tenus par l'état ou les collectivités, pour une période donnée sans autre souci que de soigner les patients(pas de cotis., pas de paperasse).
Je sais pas moi, je trouve qu'il est normal de se plaindre, mais je préfère l'attitude qui consiste à essayer de trouver des solutions.
Je m'excuse si j'suis un peu virulent mais je sais que quand on est dans une "corporation" on ne se soucie pas de voir si il existe des situations pires que la sienne.
Tant pis si je suis grillé.