BrowneyesPatronne (une femme qui en a)
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Posté le 23/02/2006 � 20:16
Par contre, si le patient (même fragile psychologiquement), demande clairement ce qu'il a, on est dans l'obligation de lui dévoiler le diagnostic ou pas ?
La relation libérale est de nature contractuelle et dominée, pour le médecin, par le devoir d'information "Le médecin doit à son patient une information claire, loyale et intelligible" tant sur son état que sur les diagnostics, les thérapeutiques et les éventuels risques qu'il encourt.
Le secret n'est pas opposable au patient qui doit être totalement informé de son état afin de se soigner.
Et pour l'annonce à la famille : le consentement du patient est présumé tant qu'il n'a pas exprimé de refus ?
Je ne crois pas, en tout cas, si tel est le cas, le consentement ne s'applique qu'à la fratrie, mais je ne crois pasque le consentement soit presumé...
A verifier, à confirmer.
Alors justement, c'est trop théorique à mon goût... Certes, je suis d'accord que le médecin doit au patient "une information claire, loyale, et intelligible", c'est la loi! et c'est de toute façon la meilleure manière d'établir une relation de confiance entre le médecin et le patient...
Mais dans certaines circonstances, comme le précise l'article 35 du code de déontologie, qui me semble pas très très clair, "dans l'intérêt du malade et pour des raisons légitimes que le praticien apprécie en conscience, un malade peut être tenu dans l'ignorance d'un diagnostic ou d'un pronostic grave". Cela voudrait dire, que si le médecin estime par ex. que son patient n'est pas apte à recevoir une information (par ex. annoncer à un patient schizophrène qu'en plus de tous ses pbs mentaux, il a un cancer...ça fait mal!), eh bien il peut légitimement ne pas la lui révéler... Mais le hic, c'est comment lui prescrire un traitement (chimiothérapie dans ce cas) si le patient n'est pas au courant de sa maladie? car un traitement, ça se décide entre le médecin et le patient, et ici, c'est pas possible (ouais mais vous allez me dire "avec un schizophrène", c'est pas trop possible de toute façon, mais supposons avec une personne âgée alors
...)
Le 3e item de l'art. 35 précise "Un pronostic fatal ne doit être révélé qu'avec circonspection, mais les proches doivent en être prévenus, sauf exception ou si le malade a préalablement interdit cette révélation ou désigné les tiers auxquels elle doit être faite". Mais là, j'suis d'accord, le patient a été prévenu du pronostic, de ce fait les proches ont été prévenus car consentement du patient a eu lieu, et par ailleurs le médecin peut envisager un traitement aves son patient.
[Edité le 23/02/06 par Browneyes]
[Edité le 23/02/06 par Browneyes]
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