Posté le 02/11/2006 � 18:44
Bonjour à tous,
Je sors juste d'une entrevue avec le doyen de la fac afin d'envisager avec lui les possibilités d'instauration de cours de langue des signes pour les étudiants.
Il s'avère que nous sommes confrontés à un problème ethique:
Il semblerait que des regroupements de sourds s'opposent fortement à toute intervention médicale ayant pour but de faire reculer la surdité comme, par exemple ,les campagnes de dépistage.
Un grand nombre d'entre eux auraient tendance à se complaire dans leur situation refusant les soins et surtout la prévention de la surdité.
(en exagéré ca donne : les sourds veulent se marier entre eux et faire prospérer la surdité)
Le problème est le suivant :
en développant la pratique de la lsf au sein du corps médical ne contribuons nous pas à cette mise à l'écart des sourds
Est ce que, en prenant cette initiative, nous ne les confortons pas dans cette idéologie?
Il s'avère qu'à toulouse c'est cette controverse qui a fait échouer le projet de lsf à la fac il y a quelques années;
je vous invite tous à donner votre avis sur ce point qui me semble être important à considérer sur le plan ethique...