[pharma] C'est la guerre !!!! sujet 1 l'année commune

dentaire;)

Ceci dit, sans avoir d'avis sur l'inclusion des pharmas (vous êtes mieux placés pour en juger), je vous signale qu'il s'agit dans le projet de faire des concours différents : au premier semestre, les matières communes et une info sur toutes les professions médicales ; au 2ème, le choix d'une ou plusieurs filières, avec des matières et des concours spécifiques pour chacune. Le tronc commun serait de l'ordre de 80%.
L'idée de la réforme étant d'arrêter le "gâchis humain", encore heureux qu'ils aient pensé à ce problème de hiérarchisation des filières et de choix par défaut, et essayé de l'éviter !

J'avoue que je ne comprends pas trop la réaction des pharmas sur cette réforme que je trouvais plutôt pas mal.
Le choix des concours que l'on passe évite le choix par défaut.
Certes on perd bcp en chimie, et même si la chimi ana ou orga j'ai trouvé ça assez fun (oui je suis de Nantes, et oui je suis une grande malade !), ça peut se rattraper ensuite, en fonction du choix des filières.
Et puis ça peut favoriser des changements de filière (et non je ne désespère toujours pas de faire un jour SF !).
Enfin chacun voit son intérêt, et c'est clair qu'en terme d'organisation, va falloir des mégas amphis pour caser tout le monde.


[Edité le 15/05/07 par klaktonclown1]

Ben en même temps, les similitudes médecine/dentaire/sage-femme sont assez évidentes : on reste dans le soin direct à la personne. La pharma, c'est quand même pas la même démarche, il me semble. Je pense que les motivations de départ des étudiants ne sont pas les mêmes, si ?

Pour les changements de filières, c'est le passage au LMD qui va les favoriser, première année commune ou pas.

Oui comme chacun sait l'unique but des pharmaciens est de vendre un max de médoc, get 72...
Pas le rapport humain, le soutien psychologiquen l'aide dans les papiers.
Pas du tout l'observance, l'écoute, les conseils hygiéno-diét, la santé publique.

J'ai choisi pharma pour ses études qui combinaient bio, chimie, santé, ce qui me plaisait. Pas pr faire un max de thunes ! Nous ne sommes pas QUE des commerçants !

Bin quelque sorte, dans l'hôpital, le pharmacien c'est l'arrière garde et en l'occurence dans le grand public, à savoir l'officine, c'est le front...vu que "ça coute rien" d'aller voir le pharmacien avant le médecin.

Si ça ne vendait que des boites...

A savoir, une partie à pour motivation les sousous, l'autre partie (et pas une faible minorité) l'aspect différent mais pas moins négligeable en tant qu'acteur de santé.


En tout cas, je pense pas que Get72 pense que les pharmaciens à 100% sont des épiciers, après tout elle lit remede quand même...
pharma c'est un moyen d'être acteur de la santé sans se "salir les mains", ça favorise beaucoup plus la communication pour l'information et la prévention.

Donc faire une année commune alors que les motivations et les objectifs ne sont qu'étroitement liés c'est...risqué. Et puis, pourquoi ce serait le programme de pharma qui serait revu à la baisse? parce qu'il y a moins d'effectifs?

EEEEEhhhh, c'est quoi ce procès d'intention ? J'ai pas du tout dit que vous vendiez des boîtes !

Ce que je voulais dire en parlant de "soin direct", c'était qu'un pharmacien ne touche pas souvent les patients, c'est tout. C'est pas pour nier tout le côté conseil, écoute, accompagnement ! Et par ailleurs, ce que je ressentais aussi comme une différence, c'est qu'il me semble que la pharma touche plus aux sciences fondamentales, type chimie et compagnie. D'ailleurs, klaktonclown, tu le dis toi-même : tu as choisi des études combinant bio, chimie et santé. Et je ne crois pas que les étudiants qui se lancent en médecine, ou dentaire, ou sage-femme pensent à la bio ou la chimie ; voilà toute la différence que je faisais, et qui n'a rien de péjorative !
Par ailleurs, je n'ai jamais parlé de thunes non plus... ne pensant pas que ce soit un bon critère pour choisir des études de santé quelles qu'elles soient.

[Edité le 17/05/07 par Get72]

faux un pharmacien peut administrer des soins de premiers ordres bien sur mais il soigne ossi

Le pharmacien n'a que son AFPS et ses connaissances en pathologiques qui sont relativement succinctes pour soigner. Il a tout un stock derrière lui pour faire ce qu'il peut quand un blessé entre dans son officine. Mais dans la majorité des cas "avec un doute", il conseillera toujours d'aller consulter un médecin.

[Edité le 17/05/07 par Zeph]

Alors pourquoi on gueule : une perte d'environ (estimation d'une moyenne nationale) 275h de nos enseignements fondamentaux pour en avoir d'autre (c'est sur) mais avec une approche totalement différente de celle que l'on a en pharmacie.
Alors mettre 275h en 50 je ne sais pas comment on fait. De plus cela voudrait dire egalement qu'il faudrait les rattraper mais cela represente 65% d'une année standard il faudrait rajouter une année à pharma.
Et on peut dire également que ces connaissances ne servent pas... on est les seules à les connaitre sous cette approche médicalisée (sinon il y a les ingénieurs et les sciences ou encore les véto mais qui ont une vision orienter que sur la technique ou sur la santé animale selon le cas)donc si elle servent.
Quand au gachis humain pour moi il restera présent : en effet combien vont tenter les 4 concours? pour combien d'echec à la fin...ça ne changera pas la donne.
Il n'y a pas tant de personne que ça qui font lorsqu'ils ont echoué une tentative de concours dans une autre filière sans réussir.
Dans ce cas il faudrait plus pousser l'orientation vers d'autre filière(licence cosméto, securité sanitaire sur nantes par exmple) plutot que de faire ça.
Quand au passerelle entre filière justement l'un n'empeche pas l'autre: ce n'est pas parce que tu fais une année commune en première année, que tu auras plus de passage entre filière que dans le cas ou tu fais une année non commune.
Je m'explique:
des passerelles pourrait etre faite entre les M1 ou les L3 et le faite d'avoir une année commune ne changera rien à cela.



A Nantes en 5ème année officine on a des cours commun avec des internes de médecine générale sous forme de cas pratique. on nous présente des cas tels que l'on les voit en consulte et à la pharmacie(cad que les internes ont plus de renseignement que nous) et on fait la comparaison de notre méthode d'interrogatoire et on discute des prescriptions faites. Et là miracle on voit que avec nos approche très divergeante et différentes on arrive à un résultat parfois proche et parfois un peu différent (on corrige un peu les prescriptions ). Tout ça pour dire que on a des visoins différentes de choses. On les apprend différemment et c'est tant mieux!!!
Je suis personnellement pour des cours communs mais tels que l'on les fait actuellement, quand on sait de quoi on parle, c'est à dire sur la fin de nos etudes. la première année commune ne va rien nous apporter sur ce point là.




[Edité le 17/05/07 par Flonantes]