logo remede logo remede
La 1ère Communauté Médicale
médecine - pharmacie - odontologie - maïeutique
M'identifier
Mot de passe oublié ?
Je me connecte

Vous n'êtes pas inscrit à l'annuaire des membres ? Inscrivez-vous

[pharma] Un concours, 6 ans d'études, une thése....Pourquoi ?

Aller en bas • 20 r�ponses
Tdg
Jeune Bizut

Messages : 1
Enregistré : 17/07/2007
Posté le 11/09/2007 � 09:43 notnew
Voila, juste une question sur la motivation pour s'inscrire en 1° année, car à termes ça sera pour devenir chef de rayon chez Michel Edouard Leclerc (hé oui tout le monde ne pourra être interne ou dans l'industrie...)

Le jeu en vaut il la chandelle ?
Top
Swimm3r
Externe (diplomé secrétariat médical)

Messages : 84
Enregistré : 01/02/2007
Posté le 11/09/2007 � 18:53 notnew
Pourquoi?

Tout simplement pour exercer un métier que l'on aime!!

"Quand on aime on ne compte pas" smilies
_____
P5 Off
Top
Taq
Mme la Ministre de la Santé

Messages : 1377
Enregistré : 10/06/2003
Posté le 11/09/2007 � 20:32 notnew
En fait,je pense que la question est liée au risque d'ouverture du monopole de la pharmacie d'officine ...
Je pense que dans les années à venir, notre métier risque de beaucoup changer (en bien ou mal, je ne sais pas ...) et que nous devrons nous adapter pour veiller à ce que notre métier ne devienne pas un super bts vente ... d'où l'intérêt du DP, de l'opinion pharmaceutique, du suivi de la iatropathologie médicamenteuse et de l'instauration de la notion de pharmacien prescripteur (à une moindre mesure et bien sûr sous conditions ... ne tapez pas les carabins smilies )
Je trouve que la question a le mérite d'être posée, cela permet de savoir si les jeunes qui se lancent en pharma ont cette info en tête et comment ils envisagent les choses smilies
Top
nadibou
Désagrégé de médecine

Messages : 269
Enregistré : 07/01/2007
Posté le 13/09/2007 � 12:15 notnew
Voila, juste une question sur la motivation pour s'inscrire en 1° année, car à termes ça sera pour devenir chef de rayon chez Michel Edouard Leclerc (hé oui tout le monde ne pourra être interne ou dans l'industrie...)

Le jeu en vaut il la chandelle ?

personnellement j'ai pas l'impression que tu saisisses la notion de pharmaciens et qu'entends tu par chef de rayon?
_____
3A à la classe caennaise
Vice Président Général 2010-2011 de l'ACEPC
Vice Président Loisir 2009-2010 de l'ACEPC
Elu au conseil d'administration de l'UFR de pharmacie de Caen
Top
Over the hills
Membre d'honneur (ex SM)

Messages : 1265
Enregistré : 02/01/2002
Posté le 13/09/2007 � 18:33 notnew
Sarkozy à l'université d'été du MEDEF :

http://www.europe1.fr/informations/articles/735506/sarkozy-volont...

Jeudi lors de l'installation de la Commission pour la libération de la croissance, Nicolas Sarkozy a parlé de "mettre fin à des rentes que rien ne justifie" citant les taxis, pharmaciens ou notaires.

http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=13684

Le chef de l'Etat a évoqué l'idée de "supprimer la barrière qui existe dans certaines professions réglementées" et de "mettre fin à des rentes de situation que rien ne justifie", citant certaines professions en situation de monopole comme les taxis, les pharmaciens, les notaires et les avoués.

etc :
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-954715@51-88276...

Et morceaux choisis du blog de MEL :

http://www.michel-edouard-leclerc.com/blog/m.e.l/archives/2007/09...

http://www.michel-edouard-leclerc.com/blog/m.e.l/archives/2005/03...

Les obstacles ? Les barrières nationales. Elles sont légion. Certaines corporations se sont organisées autour de mécanismes d'agrément, de cooptation, gérés par des ordres ou des interprofessions (avocats, architectes, notaires). Elles se sont appuyées sur des réglementations qui ont mis en place des critères de sélection (médecins, enseignants), des monopoles (pharmaciens, vétérinaires), ou toutes sortes de droits spécifiques (agences de recrutement, de sécurité, d'intérim, agences de voyages, etc...). Si l'on veut que l'Europe profite aux Européens, dans leur vie quotidienne notamment, il faut faire sauter ces protectionnismes.
ça risque de faire très très très mal...

Mais on ne se laissera pas faire. smilies

[Edité le 23/09/07 par Choupidoo]
Top
Zeph
Ministre de la Santé

Messages : 2789
Enregistré : 16/02/2005
Posté le 13/09/2007 � 20:08 notnew
Ca m'énerve de me dire que tous les rêves qu'on avait perdent de leur éclat.
Me retrouver avec un patron de boîte au dessus de moi, qui me demande du chiffre à tout bout de champ, quelle honte u___u
_____
Je fais toujours une petite sieste avant d'aller dormir (O. Wild)
Top
Cri
Mme la Ministre de la Santé

Messages : 1144
Enregistré : 12/08/2004
Posté le 14/09/2007 � 09:57 notnew
déprimant smilies

mais comment est ce que ca va se faire tout ca?? c'est fini le reve d'ouvrir en assos avec des amis?
ils croient que c'est facile, que cest la belle vie quand on debute? avec tous les emprunts qu il faut faire et rembourser?????? smilies ppff smilies
Top
nadibou
Désagrégé de médecine

Messages : 269
Enregistré : 07/01/2007
Posté le 14/09/2007 � 10:03 notnew
mais c'est bizarre les pharmaciens et étudiants en pharma vont subir passivement ces futurs lois ou ils vont se bouger ?
_____
3A à la classe caennaise
Vice Président Général 2010-2011 de l'ACEPC
Vice Président Loisir 2009-2010 de l'ACEPC
Elu au conseil d'administration de l'UFR de pharmacie de Caen
Top
Zeph
Ministre de la Santé

Messages : 2789
Enregistré : 16/02/2005
Posté le 14/09/2007 � 17:51 notnew
Quand je vois le taux d'ignorance dans ma fac concernant ces mesures, je suis consterné.
Les étudiants ne sont pas au courant, ou s'en foutent royalement.
C'est toujours pareil, ils attendent que quelqu'un se bougent pour eux...
_____
Je fais toujours une petite sieste avant d'aller dormir (O. Wild)
Top
Be_Happy
Interne

Messages : 105
Enregistré : 01/07/2005
Posté le 14/09/2007 � 22:48 notnew
Quand j'ai appris ça il y a 15 jours, j'étais dégoutée et en effet peu de pharmas sont au courant, alors pour qu'il y ait une action, un mouvement des étudiants, faudrait déjà qu'ils se renseignent (perso dès le 1er jour, j'ai entendu parler de la commission Attali ...) !
Top
nadibou
Désagrégé de médecine

Messages : 269
Enregistré : 07/01/2007
Posté le 15/09/2007 � 15:05 notnew
Je suis certain que certaines personnes se plaignent ici tout en ayant élu il y a quelques temps ce monsieur président!je veux pas faire de la politique, mais franchement vous vous attendiez pas à ce genre de mesure!......no comment
-> communiste smilies
non mais le candidat parfait n'existe pas.
sinon elle pourrait se bouger bachelot car elle est pharmacienne donc elle doit un minimum comprendre
_____
3A à la classe caennaise
Vice Président Général 2010-2011 de l'ACEPC
Vice Président Loisir 2009-2010 de l'ACEPC
Elu au conseil d'administration de l'UFR de pharmacie de Caen
Top
ChicO_^)
Chef des sévices

Messages : 343
Enregistré : 10/05/2006
Posté le 16/09/2007 � 01:49 notnew
je ne pense pas qu'il veuille ouvrir la distribution du médicament en dehors des pharmacies, mais plutot supprimer la limitation de création de pharmacies. Ainsi plus besoin de racheter une pharmacie, n'importe quel pharmacien pourra ouvrir la sienne ou il le souhaite.

De meme pour les notaires, qui se refilent la charge notariale de pere en fils.

Mais est-ce vraiment un choix présidentiel ? En partie seulement, puisque c’est une façon d’aller dans le sens de la directive 2006/123/CE du Parlement européen et du Conseil, du 12 décembre 2006, relative aux services dans le marché intérieur.
Il est indiqué dans cette directive que "L’exclusion des soins de santé du champ d’application de la présente directive devrait couvrir les services de soins de santé et pharmaceutiques fournis par des professionnels de la santé aux patients pour évaluer, maintenir ou rétablir leur état de santé lorsque ces activités sont réservées à une profession de santé réglementée dans l’État membre dans lequel les services sont fournis."
En France, si l’on en croit le discours du président de la République, les pharmaciens ne seront pas exclus de cet accroissement de la concurrence. Les limitations géographiques et les quotas de population concernant l’ouverture d’une officine pourraient vivre leurs derniers mois.
source http://www.droit-medical.net/spip.php?breve191

[Edité le 16/09/07 par ChicO_^)]
Top
loukoum volant
Bizute (future carrée)

Messages : 6
Enregistré : 10/02/2007
Posté le 16/09/2007 � 12:02 notnew
je pense que ce serait également une grosse erreur de remettre en question la limitation et la répartition géographique des pharmacies : elle permet un maillage du territoire français pour que tous (même les zone rurales) ait accès aux soins. Les directives européennes ne sont pas adaptés au territoire français où les zone de faible densité de population sont très nombreuses contrairement à l'Allemagne par ex. Nous connaissons déjà le problème avec les médecins : des zones où le personnel de santé est très présent et d'autre où l'état français à du mal à le retenir malgré certaines mesures incitatives. Le système de santé reste l'un des meilleurs et la limitation est à mon sens l'un des piliers...Si on doit se battre c'est aussi contre ça.
Top
Cri
Mme la Ministre de la Santé

Messages : 1144
Enregistré : 12/08/2004
Posté le 18/09/2007 � 17:10 notnew
un nouveau lien:

http://www.quotipharm.com/journal/index.cfm?fuseaction=viewarticl...
Top
Telramund
Jeune Carabin

Messages : 27
Enregistré : 08/07/2007
Posté le 19/09/2007 � 16:49 notnew
Mais que fais-tu Roselyyyyyyne ???? smilies
_____
Die ihr in süßem Schlaf verloren,
wißt, daß für euch das Unheil wacht!

Top
enjoy life
Ministre de la Santé

Messages : 1031
Enregistré : 14/01/2006
Posté le 23/09/2007 � 18:59 notnew
Mais que fais-tu Roselyyyyyyne ???? smilies
du rugbysmiliessmilies, c'est bien + important que la santé
Top
Flonantes
Nain-terne

Messages : 129
Enregistré : 09/12/2005
Posté le 24/09/2007 � 11:22 notnew
On peut dire que la pharmacie risque d'évoluer d'ici 5 ans et certainement pas dans une bonne direction grace à notre Sarko.
Mais le métier de pharmacien existera toujours. Pas forcement tel qu'il existe maintenant c'est a nous de promulguer plus de santé publique et de montrer notre désaccord avec cette politique de libéralisme à tout prix qui risque de nuire à la profession et surtout à la santé des Francais.
Pour te repondre je ne connais pas l'avenir de la profession et personne ne la connais ni l'ordre des pharmaciens,ni les syndicats qui sont là "normalement" pour défendre la profession.
C'est sûr le métier est sympa le sera t'il autant dans quelques années ????
_____
Flo de la corpo 6ème Année ex-délégué ANEPF (asso Nationale)
Elu suppléant CROUS
Délégué UFR
Je ne mord pas (sauf les jolies filles)
Top
Over the hills
Membre d'honneur (ex SM)

Messages : 1265
Enregistré : 02/01/2002
Posté le 26/09/2007 � 08:19 notnew
http://www.quotipharm.com/journal/index.cfm?dnews=198291&news...

Propriété des officines en Europe

Le modèle français est-il condamné ?

L'Europe fera-t-elle voler en éclats le principe, en vigueur dans 14 des 27 pays de l'Union, selon lequel seul un ou plusieurs pharmaciens peuvent posséder une pharmacie ? Si certains « ultralibéraux » poussent à cette évolution, elle est pourtant loin d'être inéluctable, estiment de nombreux responsables de la profession.
Cliquez pour voir l'image dans sa taille originale
L'Europe de la pharmacie coupée en deux (photo Afp)

EN JUIN 2006, l'Autriche, l'Italie et l'Espagne ont été mises en demeure par la Commission européenne de « justifier » leur règlementation sur la propriété des officines, réservée aux pharmaciens, et jugée contraire aux traités européens sur la libre concurrence.

Moins d'un an plus tard, la France rejoint pour la même raison ces trois pays sur le banc des « accusés », et attend, elle aussi, depuis cette date, une réponse de la Commission à ses justifications. Concrètement, soit la Commission se satisfait de ces explications, soit l'affaire est transmise à la Cour européenne de justice, dont l'arrêt sera sans appel.

La fermeté de l'Allemagne. L'Allemagne, pays dans lequel la propriété des officines est elle aussi réservée aux seuls pharmaciens, redoute à son tour d'avoir à se justifier pour les mêmes motifs. Ce pays voisin a d'ailleurs récemment anticipé une éventuelle mise en demeure : son gouvernement a ainsi, cet été, catégoriquement rappelé son attachement à la réglementation actuelle, soulignant qu'elle favorise une meilleure répartition des officines et le maintien d'un service de qualité. Cette prise de position est importante car, même si la Commission européenne et la Cour européenne de justice fonctionnent de manière indépendante, elles ne peuvent pas ne pas tenir compte des avis des « poids lourds » de l'Europe que sont l'Allemagne ou la France. Ce qui accroît, justement, le trouble des pharmaciens français, après les déclarations récentes de Nicolas Sarkozy sur les «rentes de situation des professions réglementées», visant notamment les pharmacies.

En attendant des réponses de la Commission, et un éventuel transfert des affaires devant la Cour européenne de justice – ce qui est déjà le cas pour l'Italie –, les pharmaciens ne devraient toutefois pas trop s'inquiéter face à l'avenir, estime le président du Groupement pharmaceutique de l'Union européenne (Gpue), le lobby officiel des officinaux auprès des institutions européennes, installé à Bruxelles. C'est l'Autriche qui détient actuellement la présidence du Gpue, et c'est un pharmacien viennois, Leopold Schmudermaier, par ailleurs vice-président de l'Ordre et président des pharmaciens d'officine autrichiens, qui le préside jusqu'à la fin de l'année (lire ci-contre son interview).

A l'heure actuelle, comme le montre un tableau réalisé par le Gpue (voir ci-dessus), 14 des 27 Etats membres de l'Union européenne réservent la propriété des officines aux seuls pharmaciens. Dans les 13 autres pays, n'importe qui peut posséder une pharmacie, et ce sont le plus souvent des chaînes qui possèdent plusieurs officines. Cette «Europe coupée en deux» reprend, à quelques exceptions près, l'ancienne séparation entre l'Ouest et l'Est : dans les pays d'Europe occidentale, à l'exception des îles britanniques, de la Belgique et, depuis peu, des Pays-Bas, la propriété des pharmacies est réservée aux pharmaciens. Dans les anciens pays de l'Est, qui se caractérisaient autrefois par leur chaîne unique de pharmacies d'Etat, les chaînes privées ont pris le relais après quelques années de transition, sauf en Bulgarie et en Slovénie. Quelques pays ont adopté des solutions intermédiaires ou se distinguent par leurs particularismes : la Suède dispose encore d'une chaîne d'Etat avec des pharmaciens salariés, tandis que l'Autriche et Chypre permettent aux non-pharmaciens de détenir, au maximum, 49 % du capital d'une officine, l'Espagne autorisant 25 % au maximum. Enfin, le Gpue réunit trois pays non membres de l'UE, la Norvège et la Croatie qui autorisent les propriétés pour tous, et la Turquie qui les réserve aux pharmaciens.

Il est intéressant de constater, par ailleurs, une autre ligne de fracture entre les pharmacies européennes, à savoir celle de la régulation ou non par des quotas de population, autrement dit le numerus clausus d'installation : 15 pays de l'Union européenne, dont la France, connaissent ce système, 9 n'ont aucun quota et 3 ont un système régulé uniquement par une accréditation auprès du système de santé national. Les pays à quota et ceux où la propriété est réservée aux pharmaciens se superposent presque toujours, sauf en Allemagne et en Bulgarie où il faut être pharmacien pour posséder une pharmacie, mais ou il n'y a pas de quota, l'inverse existant en Belgique (quotas sans obligation d'être pharmacien).

Des arguments à faire entendre. Pour Leopold Schmudermaier, ce paysage très contrasté ne devrait pas évoluer brutalement : il est fréquent que la Cour émette des jugements nuancés, mais cela ne veut pas dire, bien au contraire, que les pharmaciens doivent attendre ces jugements les bras croisés : il importe qu'ils travaillent tous ensemble, dès maintenant, avec les Etats concernés pour argumenter leur position. En Autriche, explique-t-il, le principe des quotas a aussi été remis en cause par la Commission, contrairement aux autres pays, mais le gouvernement autrichien, en répondant que cette situation est strictement commandée par des impératifs de santé publique, devrait normalement pouvoir faire tomber rapidement cette « accusation » de la Commission, espère-t-il.

Cela sera sans doute plus délicat pour la propriété exclusive des pharmacies mais, même en cas de levée partielle ou totale de cette règle, les gouvernements nationaux auront encore leur mot à dire puisque la politique de santé n'est pas une compétence communautaire. Pour lui, si des chaînes s'installent, sous quelle que forme que ce soit, cela ne signifie pas qu'elles domineront le paysage de la pharmacie, d'autant plus que celui-ci restera en grande partie régulé au niveau national. Les pharmaciens indépendants, dans toute l'Europe, connaissent leur clientèle et leur marché, et s'y adaptent bien mieux que des chaînes dont la prestation est identique d'une région et d'un pays à l'autre. «Nous devons nous battre sur la qualité, le conseil et l'information, et non pas seulement sur les prix. C'est ainsi que nous assurerons l'avenir, conclut-il. La peur est mauvaise conseillère, et nous disposons de nombreux atouts pour préparer la pharmacie du futur, dans le respect de notre indépendance.»

> DENIS DURAND DE BOUSINGEN

Et vive l'indépendance !

[Edité le 26/09/07 par Choupidoo]
Top
fcbfans
Externe (diplomé secrétariat médical)

Messages : 50
Enregistré : 10/08/2006
Posté le 28/09/2007 � 20:15 notnew
A mon avis, la perte du monopole est bien partie... Les étudiants en médecine se mobilisent, pourquoi pas nous?
Sinon je voulais savoir, où en était le projet du pharmacien prescripteur? Quels pays européens en trouvent-on? Quels en sont leurs limites?
Top
DJ doc
Chef de pique-nique

Messages : 181
Enregistré : 18/07/2007
Posté le 28/09/2007 � 20:55 notnew
et oui mobilisez vous, lundi on commence la greve pour les étudiants en médecine..Si les étudiants pharma se mobilisent aussi pour défendre leurs causes peut être que sarko et sa bande vont changer leur politiquesmilies
Top
Over the hills
Membre d'honneur (ex SM)

Messages : 1265
Enregistré : 02/01/2002
Posté le 29/09/2007 � 07:44 notnew
http://www.quotipharm.com/journal/index.cfm?dnews=198291&news...

Projet de financement de la Sécurité sociale pour 2008

Le gouvernement veut regrouper les officines

Avec pour objectif d'optimiser la répartition des officines sur le territoire, le principe d'une incitation au regroupement d'officines est inscrit au Plfss 2008. Le gel pendant dix ans des licences libérées après regroupement, longtemps souhaité par la profession, serait la clé de voûte du dispositif.

C'EST A LA FOIS une surprise et une bonne nouvelle. Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2008 (Plfss) contient une disposition en faveur du regroupement des officines. Certes, les pharmaciens disposaient déjà de la possibilité de se regrouper, mais plusieurs obstacles limitaient le nombre des initiatives. Le Plfss 2008 pourrait bien apporter une réponse à cette problématique déjà ancienne.

«Les candidats au regroupement doivent pouvoir bénéficier de mesures incitatives. Nous sommes ainsi favorables au maintien des licences pendant au moins dix ans afin d'éviter que le regroupement ne laisse la voie libre à une création. Les regroupements sont nécessaires pour former des structures plus importantes capables d'apporter de véritables services aux patients. Et je suis persuadé qu'une pharmacie pour 3000 ou 3500habitants apporterait un niveau de services supérieur», déclarait ainsi en mars dernier au « Quotidien » Claude Japhet, président de l'Union nationale des pharmacies de France. Son discours, très consensuel dans la profession, aurait-il été entendu ? A la lecture du Plfss 2008, il semble bien que oui.

Gel des créations pendant dix ans après regroupement. «La France dispose, au niveau européen, d'une des plus fortes densités d'officines» : tel est le constat contenu dans le Plfss 2008. Pour remédier à cette disparité, et permettre aux pharmacies de développer de nouveaux services, le projet de loi prévoit ainsi de «favoriser le regroupement sur l'ensemble du territoire afin d'optimiser la répartition des officines». Comment ? Notamment en prévoyant le gel pendant dix ans des licences libérées après regroupement. Un dispositif qui devrait satisfaire la profession qui s'était prononcée, d'une seule voix, en faveur d'une telle mesure. La mesure gouvernementale est d'ailleurs présentée comme le fruit d'une «concertation avec la profession et le Conseil national de l'Ordre des pharmaciens». Pas de créations pendant dix ans après regroupement, donc, sauf dans des situations particulières, précise le texte du projet : les créations resteront possibles «dès lors qu'aucun transfert ou regroupement n'aura permis de satisfaire les besoins des populations des communes dépourvues d'officine et celles des zones en forts besoins sanitaires (zones franches urbaines, zones urbaines sensibles et zone de redynamisation urbaine)». Déjà, en juillet 2005, la loi en faveur des PME, dite Dutreil II, avait levé plusieurs freins au regroupement d'officines : extension possible du regroupement à plus de deux offi- cines et revente possible de l'officine regroupée avant cinq ans.

Reste aujourd'hui à satisfaire d'autres revendications, telle celle de l'Union des syndicats des pharmaciens d'officine (Uspo) favorable à la révision des quotas de population pour la création d'une seconde officine, ou celle de la Fédération des syndicats pharma- ceutiques de France (Fspf) pour la révision des seuils de population, ou encore l'attente, toujours insatisfaite, de mesures d'incitation financière.
Top
Aller en haut • 20 r�ponses
livreslivrescontactspublicationstwitter