Posté le 16/03/2016 � 17:00
- Coté famille : certainement le plus délicat à gérer, le stress des exams/de l'ecn (accutisant fortement un egoisme et egocentrisme certain), des gardes, de l'organisation générale, des courses, de ne pas se voir avec sa femme, sa fille (le plus ++++++ important)au bout de 4 ans ça commence à être vraiment (autant pour moi que pour eux)pesant, il faut toujours remettre ces priorités dans l'ordre (famille en 1er bien sûr)
Dire qu'un pharmacien qui fait la passerelle vers médecine doit toujours mettre sa famille en 1er dans l'ordre des priorités, c'est quand même hypocrite. Faire la passerelle, c'est une grosse baisse de revenus pendant plusieurs années au départ, et à l'arrivée c'est au mieux des revenus équivalents (car en moyenne les médecins ne gagnent pas mieux leur vie que les pharmaciens). Donc un pharmacien qui fait cette passerelle ne fait pas qu'abandonner son Audi TT (comme certains le sous-entendent) mais fait aussi subir une baisse du confort de vie à sa famille (et notamment ses enfants).
Je ne dis absolument pas que c'est mal, mais il faut être honnête avec soi-même : un pharmacien (ou même un ingénieur) qui reprend une passerelle vers médecine fait passer son désir personnel avant sa famille. C'est un choix respectable, mais il faut l'assumer.
Le problème est différent pour les diplômés de la fac de bio ou autre qui sont au chômage ou avec un petit salaire, là effectivement ça peut être rentable de faire la passerelle.
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Pharmacien