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Retour sur l'année de P2

Aller en bas • 57 r�ponses • 3 pages • 1 2 3
ELilou
Bizute (future carrée)

Messages : 9
Enregistré : 27/12/2018
Posté le 13/07/2019 � 18:30 notnew
Je viens de tomber sur ce fil de discussion par hasard.
Merci beaucoup pour vos témoignages et particulièrement à Mariela ! Tu devrais écrire un blog ! Félicitations et Merci à vous tous de nous donner plus de concret sur ces études et surtout de nous communiquer votre vécu !
Ma rentrée en 2e année de médecine, via la passerelle, débutera en septembre prochain.
J’ai hâte de commencer même si ce ne sera pas facile tous les jours je pense mais au moins je ferai le métier que je veux vraiment faire depuis longtemps smilies !
_____
Tout vient à point à qui sait attendre.

Aide-Soignante, Infirmière et future Doc :) !
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mariela
Jolie Chef de pique-nique

Messages : 203
Enregistré : 07/08/2011
Posté le 15/07/2019 � 16:44 notnew
Bonjour!
Merci. Alors pour le blog, je pense qu'il faudrait allonger de quelques heures les journées pour réussir à caser ça!
Petit retour traditionnel sur mon année.
Je suis donc maintenant en 4eme semestre de médecine générale, actuellement aux urgences. J'ai fait pédiatrie/urgences pédiatriques cet hiver. Je survis.
Pour mon stage d'hiver, j'avais 1h de route aller et retour pour m'y rendre, un joli petit paquet de gardes aussi, quelques week end où je ne voyais pas la famille. Au bout d'un moment, y a pas à dire, le moral en prend un coup. Dur, dur pour les enfants aussi.
C'est toujours aussi intense mais on progresse donc c'est quand même très gratifiant. J'ai commencé à remplacer aussi, toute seule comme une grande.
Il me reste encore ma thèse à faire ; le sujet est trouvé, j'ai une ébauche de plan, j'ai fait quelques recherches mais je ne suis pas encore à 100% dedans. C'est prévu pour cet hiver comme je serai en SASPAS (3 jours de stages par semaine), je vais avoir du temps pour avancer.
Avec le recul, je dirai que si l'exercice est vraiment beaucoup plus intéressant pendant l'internat par apport au 2eme cycle, c'est maintenant que je mesure combien c'est difficile de mener à bien ces études et la vie de famille. Pendant l'externat, certes il y a du temps en stage mais c'est sans commune mesure avec l'internat et notre présence est très négociable en fonction des services. Les temps de révisions peuvent se faire à la maison en gardant un enfant malade, en allant les chercher à l'école, en sacrifiant les soirées pour passer un peu plus de temps avec eux. Pendant l'internat, il y a un temps de travail qui n'est pas toujours respecté (enfin moi, je suis plutôt assez chiante là dessus ^^), du temps de trajets, des gardes où on ferme pas l'oeil de la nuit et donc où il est utopique de penser qu'on va pouvoir prévoir des activités sur le repos de garde (pareil, faute de pouvoir faire autrement, j'ai souvent pris des RDV pour les enfants sur ces temps là, mais ça se paie surtout après 35 ans....). Donc pour la vie de famille, l'internat, je trouve que c'est pire. Moral en berne du coup de temps en temps, même si je ne regrette pas, je me dis que j'aurais peut être pu prendre une dispo de temps en temps pour souffler et pour les enfants. Mais j'ai aussi envie d'en finir assez vite.
On mesure aussi la responsabilité puisque souvent seul quand le sénior est lui même débordé et qu'il faut réfléchir vite. Un patient, ce n'est pas un dossier qu'on peut refermer quand on en marre et qu'on a besoin d'une pause. Des fois, sa vie en dépend alors il faut aller au delà de l'épuisement parce qu'il n'y a pas le choix. Je me souviens de mes premières gardes aux urgences où, après 22h de travail, parfois avec juste une compote prise vite fait, je titubais de fatigue, avec une dysathrie, où je faisais répéter 10 fois la même chose au patient parce que trop fatiguée pour tout retenir. C'est mieux avec un peu d'expérience où on ose prendre le temps, on trie mieux ce qui est grave et de ce qui ne l'est pas. Je prends toujours maintenant le temps de manger et même des fois de dormir même 5 minutes sur un coin de table (avec la belle marque du pull sur la joue^^).
Par contre, on est vraiment en première ligne et plus on avance plus on prend en charge nos patients de A à Z. On progresse très vite. On apprend à se débrouiller, à chercher, à se faire confiance aussi.
En tant que signataire du CESP, je suis en train de chercher une terre d'accueil. la bonne nouvelle c'est qu'il y a du travail+++ (certains médecins ont même appelé mon mari pour négocier MON installation ^^). Je remplace pour tester et puis ça fait des sous aussi.
Les sous d'ailleurs, on en parle pas mal sur ce forum. Le CESP c'est le bon plan à condition de vouloir faire de la médecine générale ET de ne pas être difficile sur le lieu d'installation. Les conditions sont bonnes, les revenus sont confortables même si vous allez entendre le contraire. Un prof nous avait dit, en médecine vous ne serez jamais riche, mais vous ne serez jamais pauvre non plus. Comparativement au reste de la population, un médecin gagne très confortablement sa vie même si d'autres professions font mieux, mais avec quand même, le plaisir de faire un métier réellement utile, riche, varié, avec encore beaucoup de liberté.
Voilà, si vous avez des questions, n'hésitez pas. Le plus dur dans ces études c'est leur longueur, mais chaque étape a ses avantages et ses inconvénients.
Belle rentrée pour les nouveaux admis!! profitez bien de vos vacances!
Top
Cariana
Jeune Bizute

Messages : 3
Enregistré : 15/07/2019
Posté le 15/07/2019 � 16:55 notnew
Bonjour

merci Mariela pour ton témoignage

Je me pose encore beaucoup de question et n'ose toujours pas me lancer.
Peur de ne pas avoir le niveau, de ne pas tenir le coup, de ne pas arriver à gérer mes études et ma vie familiale, d'être trop vieille....

Tu es entrée en P2 c'est bien ça ?

plein de questions...
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Cariana
Jeune Bizute

Messages : 3
Enregistré : 15/07/2019
Posté le 15/07/2019 � 16:57 notnew
Je viens de tomber sur ce fil de discussion par hasard.
Merci beaucoup pour vos témoignages et particulièrement à Mariela ! Tu devrais écrire un blog ! Félicitations et Merci à vous tous de nous donner plus de concret sur ces études et surtout de nous communiquer votre vécu !
Ma rentrée en 2e année de médecine, via la passerelle, débutera en septembre prochain.
J’ai hâte de commencer même si ce ne sera pas facile tous les jours je pense mais au moins je ferai le métier que je veux vraiment faire depuis longtemps smilies !

Bravo pour ta réussite !
tu as réussi à entrer en P2 ! tu as fait quelle passerelle ? tu faisais quoi avant ?

belle journée
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circonflexe
Bizut (futur carré)

Messages : 9
Enregistré : 22/07/2019
Posté le 22/07/2019 � 21:20 notnew
Bonjour!
Merci. Alors pour le blog, je pense qu'il faudrait allonger de quelques heures les journées pour réussir à caser ça!
Petit retour traditionnel sur mon année.
Je suis donc maintenant en 4eme semestre de médecine générale, actuellement aux urgences. J'ai fait pédiatrie/urgences pédiatriques cet hiver. Je survis.
Pour mon stage d'hiver, j'avais 1h de route aller et retour pour m'y rendre, un joli petit paquet de gardes aussi, quelques week end où je ne voyais pas la famille. Au bout d'un moment, y a pas à dire, le moral en prend un coup. Dur, dur pour les enfants aussi.
C'est toujours aussi intense mais on progresse donc c'est quand même très gratifiant. J'ai commencé à remplacer aussi, toute seule comme une grande.
Il me reste encore ma thèse à faire ; le sujet est trouvé, j'ai une ébauche de plan, j'ai fait quelques recherches mais je ne suis pas encore à 100% dedans. C'est prévu pour cet hiver comme je serai en SASPAS (3 jours de stages par semaine), je vais avoir du temps pour avancer.
Avec le recul, je dirai que si l'exercice est vraiment beaucoup plus intéressant pendant l'internat par apport au 2eme cycle, c'est maintenant que je mesure combien c'est difficile de mener à bien ces études et la vie de famille. Pendant l'externat, certes il y a du temps en stage mais c'est sans commune mesure avec l'internat et notre présence est très négociable en fonction des services. Les temps de révisions peuvent se faire à la maison en gardant un enfant malade, en allant les chercher à l'école, en sacrifiant les soirées pour passer un peu plus de temps avec eux. Pendant l'internat, il y a un temps de travail qui n'est pas toujours respecté (enfin moi, je suis plutôt assez chiante là dessus ^^), du temps de trajets, des gardes où on ferme pas l'oeil de la nuit et donc où il est utopique de penser qu'on va pouvoir prévoir des activités sur le repos de garde (pareil, faute de pouvoir faire autrement, j'ai souvent pris des RDV pour les enfants sur ces temps là, mais ça se paie surtout après 35 ans....). Donc pour la vie de famille, l'internat, je trouve que c'est pire. Moral en berne du coup de temps en temps, même si je ne regrette pas, je me dis que j'aurais peut être pu prendre une dispo de temps en temps pour souffler et pour les enfants. Mais j'ai aussi envie d'en finir assez vite.
On mesure aussi la responsabilité puisque souvent seul quand le sénior est lui même débordé et qu'il faut réfléchir vite. Un patient, ce n'est pas un dossier qu'on peut refermer quand on en marre et qu'on a besoin d'une pause. Des fois, sa vie en dépend alors il faut aller au delà de l'épuisement parce qu'il n'y a pas le choix. Je me souviens de mes premières gardes aux urgences où, après 22h de travail, parfois avec juste une compote prise vite fait, je titubais de fatigue, avec une dysathrie, où je faisais répéter 10 fois la même chose au patient parce que trop fatiguée pour tout retenir. C'est mieux avec un peu d'expérience où on ose prendre le temps, on trie mieux ce qui est grave et de ce qui ne l'est pas. Je prends toujours maintenant le temps de manger et même des fois de dormir même 5 minutes sur un coin de table (avec la belle marque du pull sur la joue^^).
Par contre, on est vraiment en première ligne et plus on avance plus on prend en charge nos patients de A à Z. On progresse très vite. On apprend à se débrouiller, à chercher, à se faire confiance aussi.
En tant que signataire du CESP, je suis en train de chercher une terre d'accueil. la bonne nouvelle c'est qu'il y a du travail+++ (certains médecins ont même appelé mon mari pour négocier MON installation ^^). Je remplace pour tester et puis ça fait des sous aussi.
Les sous d'ailleurs, on en parle pas mal sur ce forum. Le CESP c'est le bon plan à condition de vouloir faire de la médecine générale ET de ne pas être difficile sur le lieu d'installation. Les conditions sont bonnes, les revenus sont confortables même si vous allez entendre le contraire. Un prof nous avait dit, en médecine vous ne serez jamais riche, mais vous ne serez jamais pauvre non plus. Comparativement au reste de la population, un médecin gagne très confortablement sa vie même si d'autres professions font mieux, mais avec quand même, le plaisir de faire un métier réellement utile, riche, varié, avec encore beaucoup de liberté.
Voilà, si vous avez des questions, n'hésitez pas. Le plus dur dans ces études c'est leur longueur, mais chaque étape a ses avantages et ses inconvénients.
Belle rentrée pour les nouveaux admis!! profitez bien de vos vacances!

Merci Mariela pour vos retours, on entendait presque vos enfants à travers l’écran! On le vit smilies
Sinon, force et courage à vous. Je pense que vous en inspirez beaucoup...

See you
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Lizzou
Sexterne (diplomée secrétariat médical)

Messages : 68
Enregistré : 02/07/2019
Posté le 23/07/2019 � 11:52 notnew
Bonjour!
Merci. Alors pour le blog, je pense qu'il faudrait allonger de quelques heures les journées pour réussir à caser ça!
Petit retour traditionnel sur mon année.
Je suis donc maintenant en 4eme semestre de médecine générale, actuellement aux urgences. J'ai fait pédiatrie/urgences pédiatriques cet hiver. Je survis.
Pour mon stage d'hiver, j'avais 1h de route aller et retour pour m'y rendre, un joli petit paquet de gardes aussi, quelques week end où je ne voyais pas la famille. Au bout d'un moment, y a pas à dire, le moral en prend un coup. Dur, dur pour les enfants aussi.
C'est toujours aussi intense mais on progresse donc c'est quand même très gratifiant. J'ai commencé à remplacer aussi, toute seule comme une grande.
Il me reste encore ma thèse à faire ; le sujet est trouvé, j'ai une ébauche de plan, j'ai fait quelques recherches mais je ne suis pas encore à 100% dedans. C'est prévu pour cet hiver comme je serai en SASPAS (3 jours de stages par semaine), je vais avoir du temps pour avancer.
Avec le recul, je dirai que si l'exercice est vraiment beaucoup plus intéressant pendant l'internat par apport au 2eme cycle, c'est maintenant que je mesure combien c'est difficile de mener à bien ces études et la vie de famille. Pendant l'externat, certes il y a du temps en stage mais c'est sans commune mesure avec l'internat et notre présence est très négociable en fonction des services. Les temps de révisions peuvent se faire à la maison en gardant un enfant malade, en allant les chercher à l'école, en sacrifiant les soirées pour passer un peu plus de temps avec eux. Pendant l'internat, il y a un temps de travail qui n'est pas toujours respecté (enfin moi, je suis plutôt assez chiante là dessus ^^), du temps de trajets, des gardes où on ferme pas l'oeil de la nuit et donc où il est utopique de penser qu'on va pouvoir prévoir des activités sur le repos de garde (pareil, faute de pouvoir faire autrement, j'ai souvent pris des RDV pour les enfants sur ces temps là, mais ça se paie surtout après 35 ans....). Donc pour la vie de famille, l'internat, je trouve que c'est pire. Moral en berne du coup de temps en temps, même si je ne regrette pas, je me dis que j'aurais peut être pu prendre une dispo de temps en temps pour souffler et pour les enfants. Mais j'ai aussi envie d'en finir assez vite.
On mesure aussi la responsabilité puisque souvent seul quand le sénior est lui même débordé et qu'il faut réfléchir vite. Un patient, ce n'est pas un dossier qu'on peut refermer quand on en marre et qu'on a besoin d'une pause. Des fois, sa vie en dépend alors il faut aller au delà de l'épuisement parce qu'il n'y a pas le choix. Je me souviens de mes premières gardes aux urgences où, après 22h de travail, parfois avec juste une compote prise vite fait, je titubais de fatigue, avec une dysathrie, où je faisais répéter 10 fois la même chose au patient parce que trop fatiguée pour tout retenir. C'est mieux avec un peu d'expérience où on ose prendre le temps, on trie mieux ce qui est grave et de ce qui ne l'est pas. Je prends toujours maintenant le temps de manger et même des fois de dormir même 5 minutes sur un coin de table (avec la belle marque du pull sur la joue^^).
Par contre, on est vraiment en première ligne et plus on avance plus on prend en charge nos patients de A à Z. On progresse très vite. On apprend à se débrouiller, à chercher, à se faire confiance aussi.
En tant que signataire du CESP, je suis en train de chercher une terre d'accueil. la bonne nouvelle c'est qu'il y a du travail+++ (certains médecins ont même appelé mon mari pour négocier MON installation ^^). Je remplace pour tester et puis ça fait des sous aussi.
Les sous d'ailleurs, on en parle pas mal sur ce forum. Le CESP c'est le bon plan à condition de vouloir faire de la médecine générale ET de ne pas être difficile sur le lieu d'installation. Les conditions sont bonnes, les revenus sont confortables même si vous allez entendre le contraire. Un prof nous avait dit, en médecine vous ne serez jamais riche, mais vous ne serez jamais pauvre non plus. Comparativement au reste de la population, un médecin gagne très confortablement sa vie même si d'autres professions font mieux, mais avec quand même, le plaisir de faire un métier réellement utile, riche, varié, avec encore beaucoup de liberté.
Voilà, si vous avez des questions, n'hésitez pas. Le plus dur dans ces études c'est leur longueur, mais chaque étape a ses avantages et ses inconvénients.
Belle rentrée pour les nouveaux admis!! profitez bien de vos vacances!

Merci beaucoup pour ces témoignages sur toutes vos années de médecine, je viens juste d'être prise via la passerelle pour rentrée en P2 et vos récits permettent vraiment de voir "à quoi s'attendre".
Bon courage pour la suite !!!
_____
2018/19 : D1 Dentaire
2019/20 : Admise passerelle P2 Médecine Bdx
2020/21 : D1 Médecine
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Maud-
Jeune Bizute

Messages : 2
Enregistré : 17/05/2020
Posté le 17/05/2020 � 13:10 notnew
Bonjour à toutes et à tous,

merci beaucoup pour vos témoignages.

Y-a-t-il des personnes ici qui ont rencontré des difficultés (financières, académiques, personnelles...) qui ont conduit à un redoublement ou un arrêt de la P2 après une passerelle?


En vous remerciant,

à bientôt,

Maud.
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EliottL
Doyen

Messages : 495
Enregistré : 31/03/2017
Posté le 17/05/2020 � 14:50 notnew
Salut,

Ce n'est pas mon cas mais je connais personnellement des passerelliens qui ont rencontré des difficultés personnelles qui ont naturellement eu des répercussions d'un point de vue académique.
Ca a été à l'origine d'un redoublement et presque d'un arrêt définitif des études de par la démotivation et l'appréhension de ne pas réussir à mener ces études jusqu'à leur terme.
Après pour nuancer, la plupart des gens que je connais qui ont repris des études de médecine sur le tard, s'en sortent plutôt bien.
Top
Maud-
Jeune Bizute

Messages : 2
Enregistré : 17/05/2020
Posté le 23/05/2020 � 10:15 notnew
Bonjour,

merci beaucoup pour cette réponse rapide smilies
Top
mariela
Jolie Chef de pique-nique

Messages : 203
Enregistré : 07/08/2011
Posté le 17/10/2020 � 16:27 notnew
Salut,
Je reviens pour raconter cette dernière année.
Alors, voilà, dans une semaine , c’est fini (j’ai posé une semaine de congé sur la dernière semaine…). Je ne sais pas trop quoi en penser. Je suis un peu secouée. J’imaginais que j’aurais été fière de moi et euphorique d’atteindre cet objectif que j’attends depuis plus de 8 ans.
8 ans c’est une vie! Mes enfants étaient en maternelle ou en crèche, il y en même un qui n’était pas né. Ils sont au collège ou au primaire pour le plus jeune. Je me dis que j’ai fait de mon mieux pour essayer d’avoir une vie à côté des études, avec plus ou moins de succès en fonction des années. Je mesure le sacrifice que ça a été pour eux, pour moi.
C’est vraiment pas des études comme les autres et c’est long, mais tellement long.
J’ai passé mon dernier semestre d’hiver en cabinet et en prison. J’ai repris quelques gardes aux copains pour les soulager car j’en avais pas et que lorsque j’en suis pas inondée, j’aime bien ça ! Je me suis mis comme objectif de commencer et finir ma thèse avant la fin de l’internat. En octobre 2019, j’avais mon sujet, mes deux (courageuses) directrices et je me suis fait un planning.

Ça m’a vraiment fait du bien de revenir en consultation en libéral (et une journée en prison) parce que c’est ce que je veux faire. Les premiers pas toute seule, c’était compliqué : j’avais peur tout le temps, de me tromper, de rater un truc, de tuer mes patients, d’être critiquée par les autres médecins. Ça m’a bouffé une bonne partie de mon énergie et je me suis même dit, qu’en fait, je ne pourrai jamais faire ça toute ma vie, c’est trop. Et puis, j’avais des chefs top qui m’ont comprise et aidée. Ils me racontaient leurs expériences , les mauvaises comme les bonnes. Qu’est ce que j’aurais aimé avoir des médecins comme ça avec moi tout le temps pendant ces études. A force de nous dire qu’on est nul, ça finit par s’imprimer. J’ai retrouvé confiance en moi et le plaisir de faire de la médecine grâce à eux.

Et puis le COVID est arrivé. La région a été relativement épargnée mais nous avons eu d’autres choses à gérer pas moins grave à mon sens : rassurer les gens pour qu’ils aillent travailler alors qu’ils avaient la trouille (les soignants, les transporteurs, les gens qui bossent dans l’agro), arrếter ceux qui vraiment n’y arrivaient pas, j’en ai rassuré au téléphone, au cabinet. Et puis les décompensations psychiatriques, les femmes battues, les viols, les infarctus qui viennent au cabinet parce qu’ils ont peur de déranger l’hôpital. J’ai vu comme ça un AVC installé depuis une semaine, un infarctus (il pensait qu’il avait le covid…), une péricardite, un guillain barré et puis quelques covid aussi. J’ai bossé toute seule sans protection en allant chez des gens qui allaient mal mais qui avait peur de me laisser rentrer chez eux. Et puis la prison où on a touché le fond je pense (non racontable).

Mes enfants ont eu très peur, un d’eux a pris 5kg d’angoisse. Je pense que c’est à ce moment là que j’ai mesuré à quel point ces études avaient eu un impact sur leur vie. Je courais tout le temps pendant qu’ils étaient confinés à la maison. J’ai repris des gardes “covid” en me demandant pourquoi je nous infligeais ça, mais c’était plus fort que moi, malgré tout, j’aime trop ce métier !
J’ai donné un bon coup de collier pour finir ma thèse et je l’ai soutenue il y a quelques semaines. Me voici donc docteur.
Je finis mon stage en médecine polyvalente.

Tout est prêt pour mon installation : une rapide collaboration le temps de récupérer mes feuilles de soins et mes ordonnances et puis c’est parti pour une nouvelle aventure.

Si je dois donner un dernier conseil pour ceux qui vont se lancer ou même qui y sont déjà : préservez vous ! Vivez autre chose que la médecine, voyagez, mariez-vous, faites des enfants, achetez, vendez, commencez un nouveau sport, passionnez vous, ne vous privez jamais de ces moments là! Ils seront votre roue de secours et la médecine ne peut pas et ne doit pas être tout.

Belle route à vous tous
Top
Ivelias
Jeune Carabine

Messages : 27
Enregistré : 06/02/2020
Posté le 17/10/2020 � 16:46 notnew
Merci Mariela pour ton témoignage ! Encore une fois il est très sincère et cela donne le pour et le contre.
Tu m'as bcp inspiré pour préparer la passerelle, maintenant me voilà en P2 avec 3 enfants en bas âge.
J'essaierai de prendre ton relais et de témoigner comme toi tous les ans car je trouve cela passionnant !
Bonne continuation et rdv dans 8-10 ans pour t'appeler consœur ^^
Top
mariela
Jolie Chef de pique-nique

Messages : 203
Enregistré : 07/08/2011
Posté le 20/10/2020 � 17:26 notnew
Merci !
Alors avec plaisir ! Je te passe le relais pour raconter les études de médecine avec des enfants smilies.
Bravo pour ton admission et profite bien de cette aventure (et quand ça va pas, pense à tous les gens qui s'ennuient dans leur travail smilies).
C'est une chance et une expérience extraordinaire.

Au plaisir de lire tes aventures car je pense en effet que, lorsqu'on se lance dans un tel projet avec une famille, lire des témoignages de personnes qui y sont passées, ça permet de se faire une idée des difficultés et de voir que c'est possible.
Top
Charliine
Jeune Carabine

Messages : 18
Enregistré : 24/07/2020
Posté le 21/10/2020 � 07:21 notnew
Salut,
Je reviens pour raconter cette dernière année.
Alors, voilà, dans une semaine , c’est fini (j’ai posé une semaine de congé sur la dernière semaine…). Je ne sais pas trop quoi en penser. Je suis un peu secouée. J’imaginais que j’aurais été fière de moi et euphorique d’atteindre cet objectif que j’attends depuis plus de 8 ans.
8 ans c’est une vie! Mes enfants étaient en maternelle ou en crèche, il y en même un qui n’était pas né. Ils sont au collège ou au primaire pour le plus jeune. Je me dis que j’ai fait de mon mieux pour essayer d’avoir une vie à côté des études, avec plus ou moins de succès en fonction des années. Je mesure le sacrifice que ça a été pour eux, pour moi.
C’est vraiment pas des études comme les autres et c’est long, mais tellement long.
J’ai passé mon dernier semestre d’hiver en cabinet et en prison. J’ai repris quelques gardes aux copains pour les soulager car j’en avais pas et que lorsque j’en suis pas inondée, j’aime bien ça ! Je me suis mis comme objectif de commencer et finir ma thèse avant la fin de l’internat. En octobre 2019, j’avais mon sujet, mes deux (courageuses) directrices et je me suis fait un planning.

Ça m’a vraiment fait du bien de revenir en consultation en libéral (et une journée en prison) parce que c’est ce que je veux faire. Les premiers pas toute seule, c’était compliqué : j’avais peur tout le temps, de me tromper, de rater un truc, de tuer mes patients, d’être critiquée par les autres médecins. Ça m’a bouffé une bonne partie de mon énergie et je me suis même dit, qu’en fait, je ne pourrai jamais faire ça toute ma vie, c’est trop. Et puis, j’avais des chefs top qui m’ont comprise et aidée. Ils me racontaient leurs expériences , les mauvaises comme les bonnes. Qu’est ce que j’aurais aimé avoir des médecins comme ça avec moi tout le temps pendant ces études. A force de nous dire qu’on est nul, ça finit par s’imprimer. J’ai retrouvé confiance en moi et le plaisir de faire de la médecine grâce à eux.

Et puis le COVID est arrivé. La région a été relativement épargnée mais nous avons eu d’autres choses à gérer pas moins grave à mon sens : rassurer les gens pour qu’ils aillent travailler alors qu’ils avaient la trouille (les soignants, les transporteurs, les gens qui bossent dans l’agro), arrếter ceux qui vraiment n’y arrivaient pas, j’en ai rassuré au téléphone, au cabinet. Et puis les décompensations psychiatriques, les femmes battues, les viols, les infarctus qui viennent au cabinet parce qu’ils ont peur de déranger l’hôpital. J’ai vu comme ça un AVC installé depuis une semaine, un infarctus (il pensait qu’il avait le covid…), une péricardite, un guillain barré et puis quelques covid aussi. J’ai bossé toute seule sans protection en allant chez des gens qui allaient mal mais qui avait peur de me laisser rentrer chez eux. Et puis la prison où on a touché le fond je pense (non racontable).

Mes enfants ont eu très peur, un d’eux a pris 5kg d’angoisse. Je pense que c’est à ce moment là que j’ai mesuré à quel point ces études avaient eu un impact sur leur vie. Je courais tout le temps pendant qu’ils étaient confinés à la maison. J’ai repris des gardes “covid” en me demandant pourquoi je nous infligeais ça, mais c’était plus fort que moi, malgré tout, j’aime trop ce métier !
J’ai donné un bon coup de collier pour finir ma thèse et je l’ai soutenue il y a quelques semaines. Me voici donc docteur.
Je finis mon stage en médecine polyvalente.

Tout est prêt pour mon installation : une rapide collaboration le temps de récupérer mes feuilles de soins et mes ordonnances et puis c’est parti pour une nouvelle aventure.

Si je dois donner un dernier conseil pour ceux qui vont se lancer ou même qui y sont déjà : préservez vous ! Vivez autre chose que la médecine, voyagez, mariez-vous, faites des enfants, achetez, vendez, commencez un nouveau sport, passionnez vous, ne vous privez jamais de ces moments là! Ils seront votre roue de secours et la médecine ne peut pas et ne doit pas être tout.

Belle route à vous tous

Bonjour Mariela et merci encore pour ce super témoignage qui m'a beaucoup touché, il résonne pile là dans ce qui me fait peur (prix à payer pour ma famille). Je pense que c'est important d'être ok avec toutes les dimensions ce projet avant de se lancer donc ça m'aide. Bravo pour ta détermination, c'est très inspirant
_____
Future candidate passerelle 2021


Top
Ivelias
Jeune Carabine

Messages : 27
Enregistré : 06/02/2020
Posté le 21/08/2021 � 21:42 notnew
Voilà déjà un an de passé !

Mariela m'avait beaucoup inspiré et je trouve que les témoignages d'après sont rares donc je vais tenter de faire un récap de ma P2.

J'ai attaqué, à 31 ans, la P2 à Lyon Est en septembre 2020, avec 3 enfants en bas âge (3,5 ans; 2 ans et 6 mois). J'étais avant directrice d'EHPAD donc j'avais l'habitude de travailler beaucoup et que ce soit mon mari qui gérait la maison.
Cette année les cours avaient lieu que l'après midi et les matins c'était des ED/TD. A cause du COVID tout était à distance, j'ai donc pu gérer les cours + la famille.
Je partais à la BU vers 8h30 et je rentrais chez moi à 18h. Je ne travaillais pas le soir ni le week end.
Le matin je bossais les cours et l'après midi je suivais les directs. Beaucoup bosse qu'avec les ronéos (poly des cours) mais moi j'ai besoin d'entendre le prof pour comprendre. Clairement dans certaine matière j'ai perdu mon temps mais dans l'ensemble c'était très bénéfique.

J'ai pu valider honorablement mon année avec 13 grâce à un travail régulier (du lundi au vendredi). J'aurai aimé faire d'avantage pour approfondir mes cours mais je n'ai pas pu avec mes contraintes perso...

Les cours de P2 à Lyon Est sont assez intenses, 1er semestre: HGE, Pneumo, Cardio, LCA, Imagerie, Sémiologie générale, AFGSU, SHS, BMCP
Au 2ème:immuno, hémato, gynéco, Nutrition, Endocrino, Ortho, Uro
J'ai trouvé le 2ème semestre plus difficile car plus abstrait pour moi, j'ai préféré le 1er car cela concernait les "gros organes".

Pendant l'été j'avais décidé de réviser un peu l'anatomie et j'avais lu l'AFGSU (les gestes d'urgence) par plaisir.
Mes "révisions" n'ont pas servi à grand chose car j'ai vraiment appris avec les matières au fur et à mesure.

A la fin de l'année, j'ai eu une semaine de stage chez un médecin généraliste. J'ai adoré et cela a fait du bien de revoir des patients et du "monde".
Ce qui a été le plus dur pour moi cette année était d'apprendre dans les livres et ne de pas avoir de contact humain (patients).
En revanche, les passerelliens sont super bien accueillis à Lyon Est donc on se connaissait tous et avons pu nous entraider pendant l'année malgré que tout soit à distance. Cet entraide est indispensable à mon sens.

Enfin, j'ai fini ma 2ème année par mon stage de soins infirmier, j'ai eu la chance de pouvoir le faire aux Urgences. et la je me suis vraiment éclatée pendant un mois. J'ai pu faire des poses de cathéter, des prises de sang, des tests PCR, des pansements etc. Le fait d'être "vieille" a été un avantage pendant mon stage car j'ai su très vite trouver ma place et faire mes preuves pour gagner le respect des équipes et faire des choses en autonomie. Ce stage m'a vraiment confirmé mon choix de cette reconversion. J'ai hâte d'etre à la rentrée pour commencer nos stages à mi-temps 3X 6 semaines en D1.

Les points positifs: C'est passionant ! et une bonne équipe de passerellien
Les points négatifs: la frustration de ne pas pouvoir faire plus quand on le souhaite. Mais le fait d'avoir une vie de famille permet aussi de ne pas faire que ca et d'être plus productif.

Voilà, c'est un peu en désordre mais je pense qu'il y a l'essentiel: j'ai adoré mon année et je le conseille à tous ceux qui veulent tenter l'aventure.

A l'année prochaine pour un récap de la D1 !
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Ladydi
Jeune Bizute

Messages : 4
Enregistré : 01/06/2021
Posté le 10/09/2021 � 23:59 notnew
Super merci beaucoup pour ton témoignage! Je commence en P2 cette année avec 3 enfants également...en vous lisant on se dit que c est possible c est vraiment rassurant.
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Tout vient à point à qui sait attendre


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Ivelias
Jeune Carabine

Messages : 27
Enregistré : 06/02/2020
Posté le 01/07/2022 � 09:09 notnew
Récap D1

L'année a été plus simple pour moi, déjà le retour en présentiel a fait beaucoup de bien et j'ai vraiment vu l'utilité d'aller en cours. Le jargon médical n'est plus complétement du chinois pour moi donc il est plus facile d'assimiler les cours.

A Lyon, on faisait 6 semaines de stage à mi-temps et cours tous les après midi.
Mon premier stage était les urgences, puis neurochirurgie puis service de neurologie spécialisé dans l'épilepsie et l'EMG.
Cela fait du bien d'être en stage, d'être dans la pratique et de rencontrer des professionnels.
Par contre il faut faire preuve de beaucoup d'autonomie et d'initiative pour rendre le stage vraiment intéressant, le fait d'être "vieille" est à mon sens un atout.

Du côté des cours on a fait, infectio; LCA; génétique; pharmaco, cancéro, anathamo-pathologie et neuro.
J'ai gardé le même rythme que l'année dernière à travailler de 9h à 17h30 du lundi au vendredi, pas le soir ni les week ends. J'ai tout validé du premier coup avec des bonnes notes. Mais la promo a aussi eu des bonnes notes donc je suis environ à la moitié de la promo...

Enfin côté perso, RAS, étant là à 18h et les week end pour récupérer les enfants, il y a pour l'instant pas impact sur notre vie de famille.

L'année prochaine externe, hâte d'être en stage en temps plein, car il était très frustrant cette année de partir à midi !

Félicitations aux nouveaux
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raj
Jeune Carabine

Messages : 11
Enregistré : 21/04/2020
Posté le 07/07/2022 � 21:00 puis édité 3 fois notnew
Retour sur l’année de P2!

Passerellienne 2021 a l’université de Paris. Pas mal de changements au niveau de la fac a cause de la réunification des deux grosses facs parisiennes P5 et P7, énorme promo (quasi 900 étudiants) et moi ex-M2 anthropologie qui arrive à la fac de médecine sans savoir ce qu’est une enzyme.

Les premières semaines étaient stressantes, gros coup de pression début novembre quand on regarde son emploi du temps, et qu’on se dit « mais qu’est ce que je fous là », « comment je vais tenir », et qu’on a globalement l’impression d’être celle qui comprend le moins de toutes les personnes de son groupe, en permanence.

Puis à coup d’heures de BU, d’organisation de méthode de travail, et d’échange avec d’autres passerelliens et surtout de P2 « classiques » on se rend compte que certes on a des lacunes mais qu’elles ne sont ni définitives, ni insurmontables. YouTube a été mon ami (et le sera encore longtemps) pour éclairer le cours des connaissances que je n’avais pas forcément, mais aussi pour reformuler des notions propres de P2 qui ne sont pas toujours limpides en amphi. Et petit à petit on absorbe le jargon, les concepts, les liens ne se font pas tout de suite, mais on y arrive quand même. Pour moi aller aux amphis était au départ peu utile parce qu’il y avait énormément de références aux acquis de Pass qui me faisaient stresser plus qu’autre chose, donc j’ai axé mon semestre sur les TD et les supports de cours (mi-ronéo, mi-référentiels). Le premier semestre était difficile mais la discipline de fer que je m’étais forcée d’adopter a payé: un seul rattrapage d’une matière de biochimie/biocell/genetique que j’ai raté à 0.1 point, et de bonnes voire très bonnes notes parfois.
S1: Cardio, Pneumo, Biochimie/Biocell/Génétique, Imagerie, Pharmacologie, Biopathologie Cellulaire et Tissulaire, Sémiologie adulte et pédiatrique.

Le deuxième semestre était moins stressant mais tout aussi intense, les examens arrivent vite, mais les cours sont passionnants et la méthode est rodée. Au second semestre je suis allée en amphi, je trouve que ca me faisait gagner en temps et en compréhension des cours, en suivant ses polys à coté. Le stage de sémiologie hebdomadaire en hôpital permet d’appliquer certains concepts de cours, découvrir la médecine, le monde hospitalier, les outils du médecin, discuter avec les patients, les internes, externes, et ça crée aussi du lien avec ses co-stagiaires. En P2 on a des rotations de cardiologie/pneumologie, digestif, pédiatrie et neuro-locomoteur. C’était pour moi une parenthèse bienvenue entre tous les cours parfois trop théoriques, et c’est la qu’on voit vraiment l’avantage d’etre plus âgé et d’avoir déjà eu une expérience en milieu professionnel, des stages d’observation en médecine, et surtout des capacités de synthèse et d’analyse après un cursus universitaire. J’attends les résultats des examens du deuxième semestre. Pas autant d’appréhension que le premier semestre meme si les examens étaient plus difficiles, je ne suis pas inquiète. Et de toute manière, si j’ai un autre rattrapage je travaillerai en août et ça passera d’une manière ou d’une autre.

Après le gros moment de doute du début et cette année extrêmement stimulante intellectuellement, ou j’ai rencontré des personnes géniales et aussi passionnées, il est impensable pour moi d’envisager d’arrêter. Je ne pense pas avoir été aussi épanouie dans mes études malgré la difficulté de l’année et les sacrifices que je suis peu à peu en train de voir: niveau financier c’est moins confortable qu’avant, organiser des vacances ou mêmes des sorties avec des amis qui n’ont plus du tout ce rythme étudiant est compliqué, je vois un peu moins ma famille meme si cela tendra à s’équilibrer dans les mois à venir.
S2: Hématologie, Psychologie médicale, Gynécologie, Endocrino/Diabéto/Nutrition, Immunologie, enseignement d’option et Anglais.


En bref: zéro regrets et hâte de l’an prochain smilies
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Raj


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