Posté le 04/04/2016 � 19:42 puis édité
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Je ne vois pas comment on peut dire que plus personnes ne veut faire ce métier, déjà rien qu'en se basant sur le nombre d'étudiants PACES chaque année, ce n'est pas le nombre de candidats qui manque.
En PACES, beaucoup de candidats, mais parce que les étudiants ne sont pas matures à cet âge et se basent sur une fausse image "de rêve" des professions de santé. Ce qui explique qu'au final beaucoup abandonnent ensuite après la réussite du concours, et d'autres se servent de leur diplôme pour faire un métier qui n'a rien à voir avec la pratique de la médecine.
"pharmacien dans l'industrie pharmaceutique à 7000€ net/mois" HAHHA, c'est un rêve! Je connais beaucoup des pharmaciens +HEC/ESSEC etc. qui travaillent dans le Big Pharma à Paris est c'est 40-50k (brute) annuelle dans les deux ou trois premières postes, puis 60-70k (brute) si tu es un chef (responsable hiérarchique) et bien sur plus si tu arrives de faire les grandes postes directeur après 7-10 ans d’expérience.
Oui c'est bien ce que j'ai dit : en salaire net + tous les avantages compris (bonus, voiture éventuelle de fonction, etc...) un pharmacien dans l'industrie arrive régulièrement à 6000€ à 7000€/net par mois après 10/15 ans d'expérience. Soit des salaires comparables au top 5 des meilleurs écoles d'ingénieurs de France, et un revenu qu'il sera pratiquement impossible à atteindre pour un médecin généraliste ou un dentiste, voir même un pharmacien d'officine. C'est pour ça qu'on a de moins en moins de professionnels de santé du terrain et de plus en plus qui essayent de trouver des postes dans l'industrie.
je suis d'accord, le nombre des P2 d'école ingé/commerce TOP 5, Sciences Po, normalien est flippent. au moins à Paris.
J'ai pas dit le contraire. mais moi ce que je trouve flippant, c'est qu'avec l'explosion des titulaires d'un M2 (1 jeune sur 3 dans la génération actuelle), ainsi que les faibles perspectives d'avenir avec un M2, ce n'est pas normal qu'aussi peu de personnes envoient une lettre de candidature pour tenter leur chance en médecine via la passerelle, sans concours. Ces jeunes préfèrent reprendre d'autres études, et c'est inquiétant pour la médecine.... Le métier de médecin attire de moins en moins.