Posté le 30/07/2018 � 19:28

Pour apporter ma petite pierre à l'édifice :
- en ce qui concerne la lettre de motivation, je rejoins la nuance d'EliottL qui a ciblé les attentes. Je ne m'étends pas, je ne ferai que paraphraser.
Pour la longueur de la lettre, prenez en compte qu'avec les arrêtés de 2017, le nombre de candidatures à ces passerelles a considérablement augmenté. Mais le temps dont le jury dispose pour examiner nos dossiers n'a pas été multiplié lui. La sélection se fait sur un temps minimum consacré à la lecture des dossiers.
Soyons : concis, pertinents, cohérents.
Ce qui n'a pas été mon cas l'année dernière. Au détour d'un rendez-vous pour arriver à m'inscrire en PACES après la non-admissibilité en passerelle, la personne que j'ai pu rencontrer ne comprenait pas pourquoi je n'avais pas été au moins admissible étant donné mon profil. Quand je lui ai montré mon dossier, elle m'a dit qu'il n'avait pas été lu : une page de trop.
Il y a probablement d'autres raisons auxquelles je n'aurai jamais accès, cette personne ne fait pas partie d'un jury et ce n'est que son avis. Mais ça semble être une raison plus que plausible, à prendre en considération.
Se pencher sur la longueur de sa lettre, et s'interroger sur les manières de la réduire nous amène à des réflexions bien plus pertinentes sur notre projet que juste des questions sur la mise en page. Sincèrement, quelle taille de police, de marge...sont des fausses questions. Dans tous les cas, la lettre doit être lisible : si elle n'est pas lisible sur 2 pages et demi, elle ne le sera pas non plus en 1 page et demi, taille 10 et marge 0,5.
- les stages, le nerf de la "guerre". Il me semble qu'il y a déjà eu des admis qui n'avaient pas pu obtenir de stage. Mais, pour ma part, ne venant pas du milieu médical, je me suis dit que ce serait rédhibitoire. Je n'ai pas présenté la passerelle tant que je n'avais pas obtenu au moins un stage en maternité (je présente sage-femme), et j'avais déjà effectué de nombreux stages en cabinets libéraux. Une admise à la passerelle maïeutique m'a dit que le jury prenait en considération les stages en hôpitaux plutôt que dans les cabinets libéraux. Encore une fois, un
avis ne vaut pas pour vérité absolue, je partage mon expérience et les retours que j'ai pu avoir.
J'ai mis deux ans mais j'ai réussi à en obtenir un (et sans convention tri-partite, pour les stages d'observation il est possible d'établir une convention entre l'hôpital et nous seulement) Et il sera nécessaire de demander à votre assurance une attestation d'assurance spéciale mentionnant que vous êtes couvert pendant la durée de votre stage d'observation en milieu hospitalier.
En deux ans, évidemment, j'ai pu faire d'autres choses pour rendre mon projet viable sur plusieurs tableaux. Et c'était une bonne manière pour éprouver ma motivation.
Pour vos recherches, ciblez les cadres et chefs de services dans l'envoi de vos lettres de motivations, les plus petites structures plutôt que les très importantes. Et parlez en autour de vous, peut-être que la femme d'un ami est chef de service quelque part

Pensez à tous les autres modes d'exercices. Pour continuer sur mon exemple, le champ d'intervention d'une sage-femme ne se limite pas aux cadres libéral ou hospitalier. Je m'étais établi une liste qui se voulait la plus exhaustive possible (à ma mesure) d'expériences à faire. Même si je n'arrivais pas à obtenir de stage en structure hospitalière, je pouvais faire valoir toutes les autres expériences.
Mais je le répète, ce que je dis là n'est que mon expérience, construite grâce à mes investigations, témoignages récoltés et "convictions" personnelles. Et ça ne m'a pas permis d'avoir la passerelle l'année dernière. Recoupez le plus de témoignages d'admis possibles, ceux qui ont des profils similaires au vôtre. Imprégnez vous du milieu médical, de son vocabulaire et faites ce qui vous semble le plus judicieux en fonction de votre parcours, votre profil et votre projet.
Fin du pavé..vous comprenez le gros travail que j'ai à faire sur moi cette année pour améliorer mon dossier ? Ecrire moins
