Posté le 12/05/2019 � 17:43
les 46 places ne sont pas que pour montpellier mais pour marseille, nice, aix , nîmes donc franchement c’est un peu limite de faire ça ! alors que des personnes hyper motivées ( comme moi pr exemple) se retrouvent sur la touche sous prétexte de... en plus on manque de médecins quand on voit que l’on est obligé de se faire soigner par des médecins étrangers alors que nous sommes la pour étudier! dernièrement pas de dermatologue dispo et le meilleur rdv que j’ai trouvé et bien c’est une roumaine elle m’a bien soigné ce n’est pas le souci mais pourquoi aller chercher ailleurs alors que le made in france est sous leur nez... enfin j’espere que l’annee prochaine sera la bonne pour moi et pour tous les autres
Pour la dermato c'est pas en lien avec la passerelle ou même le numerus clausus de PACES. Toutes les places disponibles à l'internat pour la dermato partent (et très vite d'ailleurs). Le seul problème c'est donc qu'on décide délibérément de ne pas former plus de dermato. Ce qui n'est pas le cas pour la médecine générale où les élèves préfèrent redoubler plutôt que de prendre les "dernières" places disponibles.
Quant aux médecins étrangers : c'est tout bénef pour la France : ils ont des médecins qui viennent en France, et la France n'a pas déboursé un euro pour les former! ça fait donc rentrer de l'argent sans en sortir. (bon c'est sans compter tout ce que rapporte finalement un étudiant en médecine à l'état, mais passons)
La problématique du nombre de médecins est très complexe. Quand on voit que 25% des diplômés n'exercent pas la médecine par exemple (chiffre : rapport de l'ordre des médecins ; et ça ne prend pas en compte l'abandon pendant les études), il y a donc un problème de fond qui, pendant les études, entraine l'abandon de l'envie de soigner. Et ce n'est pas inhérent qu'aux élèves de PACES quand on voit qu'il y a beaucoup d'abandon aussi chez les passerelliens.
Devant ces constats : si je devais être jury pour la passerelle, je m'attarderais sur les candidats dont je suis sûr qu'ils vont aller au bout sans difficulté (assurance financière, pas de nécessité de travail à côté, pas d'enfant, un bagage solide, des capacités de travail évidente,...) ; mais en plus je m'attarderais sur les candidats qui veulent franchement s'engager dans les voies médicales en déficit (la médecine générale, en cabinet libéral ; la médecine de campagne ; ...). (
je grossis le trait délibérément). Un étudiant ça coute cher, et donc ils doivent surement avoir des pressions financières aussi...
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en médecine.