Posté le 18/07/2020 � 16:03 puis édité
2 fois Bonjour,
tout d'abord un grand merci à tous ceux qui ont répondu sur ce sujet, j'ai appris énormément et c'est super utile.
Une question connexe: pour tous ceux qui sont cadres dans le privé, quel syndicat conseillerez vous pour vous soutenir pour obtenir une rupture conventionnée ou n'importe quel type de licenciement ouvrant droit au chômage: CFE-CGC ou UGICT-CGT? Tout témoignage "X m'a aidé à négocier avec mon employeur" ou "Y a pris mes cotisations mais n'a pas été là quand j'ai eu besoin d'aide" serait très utile! Merci!
Ma situation est un peu particulière: je suis ingé en Angleterre depuis 15 ans, donc j'accumule des droits au chômage au moins jusqu'au 31/12/20, mais je dois ensuite travailler une journée en France pour les valider (ce qui complique la tâche).
Le plan actuel (mais il change tous les mois et susceptible de changer à la dernière minute car tout va tellement vite avec Brexit et Covid) est:
1) garder mon emploi anglais en télétravail jusqu'au 31/12/20 si possible, date à laquelle je suis sûre de continuer d'accumuler des droits au chômage. En parallèle chercher un boulot le plus payé possible, probablement à Paris.
2) Le plus tôt possible à partir de 01/01/21, prendre cet emploi qui "valide mes droit au chômage français"
3) chercher à me faire virer même si je dois "jouer un Begbie" (Trainspotting ^^) pour faire soit la passerelle si prise soit PASS à Rouen (j'ai testé, j'étais prise cette année mais les délais était trop chauds pour arranger le chômage. Je garde ma place "au cas ou" jusqu'au 28/08 mais raisonnablement ce sera pas faisable cette année).
Sachant que si mon emploi anglais continue d'accumuler des droits au chômage après 31/12/20 (mais là, c'est le flou légal complet, j'ai passé des heures à lire des textes légaux sur Pole Emploi et des sites d'immigration et en gros à l'heure actuelle même les experts ne savent pas si la coordination des systèmes sécu UK et EU continue après 31/12/20. C'est hallucinant et super stressant pour tous les gens dans ma situation!), j’essaierai de décaler le switch entre mon emploi anglais et français de quelques mois. La raison est que mon emploi anglais a de bonnes condition de travail et des patrons sympas, alors qu'un emploi bien payé à la Défense ou une start up parisienne (sur le salaire duquel sera calculée mon alloc chômage) aura probablement du management et une ambiance toxiques
Donc en gros, l'emploi français, le but principal est de me faire virer le plus tôt possible, je m'en fous d'être virée pour n'importe quel motif (même incompétence, burn out), tant que ça ouvre mes droits au chômage. Si je trouvais un CDD de quelques semaines ou mois qui éviterait tout ce cirque, je serais aussi preneuse mais la majorité des contrats courts dans le secteur sont freelance n'ouvrant pas droit au chômage, pas CDD/intérim, donc en toute vraisemblance je vais devoir cherchez un CDI dans le seul but de m'en faire virer le plus rapidement possible. Je pense que le manière la plus raisonnable et non suspecte de valider mon droit au chômage est de me faire virer pendant la période d'essai pour cause de "pleine de bonne volonté et enthousiasme mais clairement pas à la hauteur". C'est kafkaïen!
Aussi, je crois comprendre qu'en droit du travail, tout licenciement par l'employeur ouvre droit aux allocs chômage, quel que soit le motif même faute grave. Je voudrais juste vérifier que c'est aussi le cas quand on est licencié pendant sa période d'essai? Merci!
Mais je voudrais l'aide d'un syndicat pour être sûre que ça marche. En 2011, mon syndicat anglais (Prospect) m'avait beaucoup aidé pour obtenir un "licenciement volontaire" (terminologie locale), et je vais sûrement devoir refaire appel à eux fin décembre. Mais je ne connais rien aux syndicats français, donc tout conseil quand à lequel choisir, CFE-CGC ou UGICT-CGT, pour obtenir le même niveau d'aide serait très apprécié!
Merci d'avance!
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Admise Passerelle P2 Médecine Rouen 2021
2023-2024: Externe
Future Psychiatre! :)