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FAQ des angoissés by Such
On est plusieurs à recevoir beaucoup de questions quant à l'admissibilité et à l'admission en P2… Je vous aime bien, les gens, mais comme tout un chacun, j'ai aussi d'autres choses à faire dans la vie que de répondre à vos questions. Je sais bien que ça ne remplacera jamais une réponse personnalisée ou encore que vous aurez tout autant la flemme de lire cette page que les 180 du fil de ma chère promotion de la passerelle 2013, mais bon, je le fais quand même…
Ce fil a la prétention de se surajouter aux divers témoignages qui existent, aux échanges des années précédentes (pour les flemmards)…
Bref, d'offrir une synthèse sous forme de FAQ qui ne reprend en revanche pas les critères de dépôt des dossiers (pour ça, veuillez consulter le WIKI adéquat).
Ceux parmi les admis ou admissibles, ou même non admis / non admissibles, qui ont une expérience positive ou négative de la passerelle, qui veulent rajouter des questions et réponses sont tout à fait invités à ce faire.
Je n'ai pas de bac S / de cursus scientifique / j'ai un parcours atypique ....
... puis je quand même réussir la passerelle ?
Oui, oui, et re-oui. A priori.
Pour ma part, j'ai arrêté de savoir ce qu'est un parcours atypique, le mien en étant un comme celui de beaucoup d'autres. Sachez qu'ont été admissibles et admis des gens avec des bacs ES, L, et même technologiques. Ont été admis des titulaires d'un M2 de lettres, de philosophie, de psychologie, d'histoire, d'écoles de commerce, etc. Ont quand même été admis des scientifiques. Bref, a priori, tout le monde a sa chance. Mais pas forcément dans toutes les commissions.
Chaque commission a sa coloration, mais le jury peut changer d'année en année… À part une certaine commission du nord de la France, toutes semblent plus ou moins laisser leur chance aux candidats.
Pour ne parler que de la commission de Paris, cette dernière ouvre ses portes à des gens de tout bord ; l'âge pourrait par contre être un facteur discriminant. (Une admissible en 2014 de 37 ans pour D1 médecine cependant.)
Toutes les personnes titulaires d'un master peuvent donc postuler. La clef de voûte de la candidature repose avant tout sur la lettre de motivation. Soignez-la donc.
Et à l'oral ? Est-ce que je vais me faire cuisiner à cause de mon absence de bagage scientifique ?
Oui et non. Tous les cas de figures ont à peu près existé. Vous entendez certainement plein de sons de cloche différents…
Préparez-vous, c'est tout.
Est-ce qu'il est important d'avoir eu de bons résultats ? (Et autres variantes…)
A priori, ça pourrait compter si on en croit le profil des admis. Pour autant, certains admis relatent avoir eu un parcours plutôt moyen et le jury leur a quand même donné leur chance. C'est donc un plus, mais on peut avoir été moyen, moyennement convaincu de son parcours précédent et avoir encore des ressources…
Vous avez le droit d'avoir eu une vie antérieure tourmentée et / ou tumultueuse… Mais là, il s'agit de montrer que vous pouvez avoir aussi la tête sur les épaules et être responsable.
Je veux faire médecine / pharmacie / dentaire / sage-femme parce que je déteste mon job / mes études…
C'est possible. Mais ne voyez pas dans les études de médecine votre unique chance de salut. Nombre de commissions semble détester cela : notamment parce qu'elles craignent que cette idéalisation ne vienne à bout de votre motivation quant à la réalité de l'ingratitude des études de médecine pointera le bout de son nez (et ça commence tout de suite).
Gare aux illusions !
Je dois mettre quoi dans ma lettre de motivation ? Est-ce que je peux mettre ci ou ça ?
Euh… Je suis censée l'écrire à votre place ?
Il y a indéniablement une manière d'amener les choses qui vous oblige à être un tant soit peu stratégique. (C'est moche, mais c'est vrai.) Pour autant, je vous invite à travailler vos motivations pour la médecine / dentaire / pharmacie / maïeutique, à essayer de les préciser autant que faire se peut — même si c'est vraiment difficile ! (Parce qu'à un moment, on peut aussi avoir le sentiment que ça ne suffira jamais…)
De manière générale, il est fortement conseillé d'être un peu au clair avec soi-même, de faire le point sur son parcours, ce qui explique que l'on en est arrivé là, pourquoi et pour quoi ce changement, si on est capable de tenir la route, s'il n'y a pas d'autres choses qui pourraient tout autant nous convenir, ce que l'on peut mettre en œuvre pour rendre son rêve réalisable, etc. (Avec tous ces éléments, il n'y a aucune raison pour que vous ne parveniez pas à écrire votre lettre. Ensuite, ça serait mâcher le travail et le temps de réflexion nécessaire.)
Combien de pages pour la lettre de motivation ?
Certains sont parvenus jusqu'au record de cinq pages… et ont été admis. D'autres se sont volontairement tenus à une page, et ont été aussi admis. La tradition veut que la lettre de motivation ne fasse pas plus d'une page.
La mienne, en comptant l'en-tête, et tout le reste, comprenait une page et le tiers d'une autre page. J'avais tâché d'être plutôt synthétique ; une candidature en PACES m'a appris que je (l'on) pouvais(t) l'être davantage. Combler pour combler n'a aucune utilité. Il ne sert à rien de redire trois fois la même chose, etc. Les candidatures sont nombreuses, il faut que chaque mot compte. Ensuite, bien sûr, si votre lettre doit faire deux pages, elle en fera deux, mais ce n'est pas une garantie d'une plus grande motivation, ni même que cette a priori grande motivation soit jugée valable par le jury.
À la main ou tapée ?
Il est de plus en plus rare de recevoir une candidature manuscrite. Si votre écriture est difficile à lire, tapez votre candidature.
Et de manière générale : tapez votre candidature.
Le temps où l'on valorisait le manuscrit pour la lettre de motivation semble être dans l'ensemble révolu. Ensuite, c'est comme vous voulez…
Et le CV ?
Le CV de plus d'une page est de plus en plus accepté dans les entreprises, surtout pour les parcours tortueux ou seulement bien fournis. Alors pourquoi pas pour la passerelle, se dit-on ? J'ai lu plusieurs fois ici l'invitation ferme à se contenter d'un CV tenant sur une page.
Il est fort peu probable, de manière générale, que vous conserviez strictement le même CV pour toutes les candidatures que vous devez faire. Mon CV pour mon travail et celui pour mes études ne sont pas forcément les mêmes : je n'ai pas envie de mettre les mêmes éléments en valeur selon les lieux, les places et les postes, certaines expériences sont périmées pour certains, encore valorisables / valorisantes pour d'autres…
Bref : il peut être utile de faire le tri pour ne garder que l'essentiel de votre parcours, ce qui en fait sa cohérence, ce qui fait lien avec le milieu médical (si c'est le cas) et ce qui pourra encore servir votre candidature. (Le baby-sitting n'en fait pas partie, par exemple. Alors que le mentionner pour un job d'été peut être tout à fait pertinent.)
Mon CV qui fait bien deux pages depuis plusieurs années (voire trois, parfois… mon parcours est émaillé de réorientations et de multiples expériences professionnelles) s'est vu réduit à une page. (Bon, j'avoue, j'ai triché avec les marges et la taille de la police, mais bon… Ça ne fait pas tout.)
Inutile de vouloir être original dans le CV. Les couleurs sont de plus en plus admises, mais un bon vieux noir et blanc suffit. Le tout est d'être clair.
Peut-on mentir dans son CV ?
Euh… c'est vous qui voyez ce que vous voulez cacher… si c'est rédhibitoire, etc. Je ne pourrai jamais vous conseiller de mentir, mais c'est vous qui avez votre conscience et votre ambition pour vous…
Mais sur quoi ils se basent pour nous sélectionner ? (Surtout s'ils n'ont presque aucun élément ?)
Si on savait… Si seulement on savait… C'est pourtant la question sur laquelle on voudrait
vraiment être rassuré(e).
Désolée, ça n'est pas possible… On n'a jamais que l'impression d'avoir des éléments de réponses, des embryons de réponse, mais qui n'ont jamais permis de prédire avec certitude qui allait être admis et qui n'allait pas l'être…
On sait à peu près seulement qu'une lettre de motivation bien construire, qu'un parcours bien argumenté / justifié et des motivations bien pensées, réfléchies, ainsi que les moyens à mettre en œuvre permettent de mettre en avant sa candidature.
Mais on ne pourra jamais vous donner de réponse sûre. En revanche, on peut faire preuve de compréhension, d'empathie, de sympathie et même vous prêter une épaule pour pleurer en cas d'échec. Bien sûr, on est aussi disposé à fêter toutes les réussites. Qu'elles soient un succès à la passerelle ou qu'un échec vous ait permis de rebondir et de vous construire une vie qui vous plaît (malgré tout, mine de rien).
Mais j'ai vraiment trop, trop, trop peur…
Désolée, je ne peux rien pour vous, hormis, comme d'autres, relire vos lettres de candidature (mon temps n'est pas élastique, celui des autres admis non plus… vous l'apprendrez, si vous êtes reçus : médecine est un cursus exigeant, chronophage, etc., et si vous avez la mauvaise idée de travailler à côté…).
Une fois que le dossier est déposé, vous pouvez : poster sur le fil adéquat ;
vous droguer aux plantes et / ou anxiolytiques et / ou alcool (avant qu'un(e) parmacien(ne) me tape sur les doigts, ceci est bien sûr une plaisanterie de mauvais goût) ; vous cogner la tête contre le mur (idem) ; supporter patiemment (c'est le plus dur, mais ça cause moins de dégâts à court, moyen et long terme) ; pourrir le tchat…
Bref, malheureusement, là, c'est à vous de supporter… Mais sachez que l'on dit en psychologie que l'angoisse est utile.
Et pour l'oral ?
L'oral ne dure « que » dix minutes, dont cinq de présentation. C'est rapide, il vous faudra être concis.
Cinq minutes de présentation…
Faut-il redire son CV, sa lettre de motivation ou « innover » ? À vous de voir… ce vers quoi vous voulez orienter le jury. Si vous trouvez certains points de votre candidature peu reluisants, repensez-y. Vous avez déjà dû le faire pour la lettre de motivation, mais là, là, vous êtes en direct alors :
– soit vous tentez d'esquiver toute question en les orientant vers d'autres choses
– soit vous devancez leurs questions et, sciemment, vous abordez ces points déplaisants en tâchant de les mettre en valeur d'une façon ou d'une autre.
(C'est tout à fait valable pour la lettre de motivation.)
Vous pouvez d'ailleurs, de manière générale, réfléchir sur toutes les questions des plus générales aux plus tordues que le jury pourraient vous poser. Vous pouvez intégrer certaines réponses à votre discours et garder le reste bien en tête pour plus tard, pour la partie entretien.
Les questions…
Je ne brosserai pas de liste exhaustive. Je vous invite à reprendre la lecture des divers témoignages des admis
là,
là et
là.
En général, il n'y a pas de questions de connaissance médicale, et encore moins pour ceux dont le parcours n'est pas scientifique. Un certain jury se pique de questions de culture générale ; je ne sais pas jusqu'où c'est déterminant pour l'admission, mais tenez-vous au courant du nom de votre rue, de l'actualité du moment, voire même du saint du jour…
De toute façon, il vous faudra être curieux toute votre vie. (Ne serait-ce que ça sauvera les quelques neurones qui vous restent de l'abrutissement des études médicales en période de révisions.)
La plupart des questions se rapporte à votre parcours, rebondit sur votre exposé, en explore les failles, etc. Dans l'ensemble, le jury n'est pas là pour vous piéger.
Ce n'est pas parce que vous n'avez pas de questions que vous ne serez pas admis. Ce n'est pas parce que vous avez des questions que vous serez admis. La gentillesse du jury n'est pas non plus corrélée (du moins pas nécessairement) à vos chances d'admission, d'ailleurs. Certains se sont fait allumer — à vous par contre de vous contrôler.
Accessoirement, le jury peut se montrer bien sûr très destabilisant aussi rien que par ses mimiques. J'ai fini par oublier les grimaces d'un type qui se trouvait presque devant moi. Autrement, je ne serais même pas venue à bout de mon exposé.
Au fond, je ne sais pas si j'ai eu raison de déposer ma candidature…
Les moments de doute sont indéniables durant ces quelques mois, que ce soit avant, pendant et même après… Même après l'admission. (Eh oui.)
Bien sûr, il y a tous les doutes au sujet de la validité de sa candidature (est-ce que je suis assez bon, etc., etc.), mais ça, ce sont les doutes les plus faciles, ceux que l'on peut s'avouer, qui sont le mieux entendables, les plus compris. Et puis il y a des doutes « mal placés » que l'on tâche de dissimuler et qui peuvent très bien être là aussi.
Ces doutes concernent le fait même de postuler en médecine, la racine de la motivation, le fait de changer de cap après une vie que l'on a commencé à construire…
Alors, non, vous n'êtes pas un ingrat qui avez profité et avez pris la place d'un autre (enfin, pas a priori), vous continuez de mûrir votre projet.
On ne peut pas s'empêcher de les traverser.
Je me suis demandée même après mon admission si j'avais eu raison… Comme si le fait que l'on m'ait donné accès après un long parcours semblait faire perdre tout intérêt pour la chose même…
L'important, ce n'est pas que l'on doute, c'est ce que l'on en tire. Certains ne se sont pas inscrits malgré leur admission. On peut trouver ça dommage, scandaleux, etc. Certains attendent aussi parfois comment vont se passer les premières années pour voir s'ils continueront, comme une mesure de prudence…
Bref, pas facile de s'engager. Et ce ne sont même pas en apparence les plus motivés qui seront forcément là au bout.
Bref, doutez, réfléchissez, continuez…
Pouvez-vous m'envoyer votre lettre de motivation et / ou votre CV pour voir ce qui plaît au jury ?
Je n'ai pas la prétention de donner un avis unanime des passerelliens…
Certains acceptent
dans certains cas (j'en suis), d'autres refusent (Volc notamment).
Dans tous les cas : Si on refuse, ce n'est pas pour vous punir, mais pour différentes raisons :
– Une lettre de motivation est personnelle. Elle s'appuie sur nos expériences, notre parcours, nos repentirs, etc. Elle est donc le fruit de
notre cheminement, pas du vôtre. Auquel cas, il ne sert à rien de vous l'envoyer.
— Pire : notre lettre ne sont juste pas là pour vous donner une idée / un modèle de réussite qu'il vous faudrait plaquer pour croire que vous êtes sûrs de réussir. Dans tous les cas, on ne vous rend pas service. Vous aurez peut-être (et encore, ça risque de sonner faux, et le jour de l'oral, vous êtes seuls, de toute façon !) la gloire de réussir la passerelle, mais de manière malhonnête, et pis, de vous heurter à des difficultés auxquelles vous aurez fait l'économie malheureuse de réfléchir.
Si vous n'êtes pas sûr(e)s, on est nombreux(ses) à accepter de jeter un œil sur vos candidatures (dans la mesure de notre temps).
– Votre lettre, c'est donc
vous. Oui, il y a une part de stratégie, mais la vôtre !
– On comprend bien que vous voulez vous rassurer, mais le but n'est pas de faire de vous des clônes de nous (désolée, ça peut être blessant), mais que, vous, vous puissiez réfléchir (again). Bref, on peut relire, mais voilà…
Personnellement, je n'ai d'ailleurs montré ma lettre qu'une fois après avoir lu celle dudit candidat, jamais avant. Ce n'était donc pas pour aider les gens à écrire, plus pour montrer qu'il peut y avoir plein de manières de rédiger sa lettre.
Pour le CV…
– Pour ma part, pas trop d'intérêt de montrer mon CV. Ma vie ne regarde dans l'absolu que moi (d'ailleurs, idem pour ma lettre de motivation).
– À vous de faire la liste de vos expériences, etc.
– Et puis, pareil, on peut le relire…
Et puis…
pour voir ce qui plaît au jury…
Notre candidature leur a plu… pour des raisons que l'on ignore. J'ai pour ma part été reçue à la commission de Paris ; ma candidature ne serait peut-être pas passée ailleurs (no lo so). Et puis, ce qui leur a plu, c'est ce que, moi, j'y ai mis de
ma personnalité. Alors, mettez-y de la vôtre.
Travaillez sur vous !
Bien sûr que l'on cherche tous à plaire au jury, bien sûr que ça induit quelque chose d'un peu pervers, mais c'est vous qui postulez, vous qui passerez (peut-être) à l'oral, etc., pas nous. S'il s'agit indéniablement de plaire, il s'agit aussi de vous justifier, par rapport à votre parcours, et que ça tienne la route, que ce soit mûri, etc. Bref, rien qui n'ait pas déjà été dit.
Si vous n'êtes pas prêt, eh bien, prenez encore un peu de temps !
Comment sont réparties les places entre les différentes facs d'une même commission ?
Question récurrente qui conditionne certaines candidatures, mais, très honnêtement,
on n'en sait rien.
On peut toujours spéculer. Il est certain que chaque commission a sa manière de fonctionner, potentiellement différentes d'année en année, et qu'en plus, ça n'empêche pes les exceptions à la règle. En 2013, pour la première fois à Paris, deux passerelliennes ont été admises dans la même école de sage-femme, même si ça devait faire beaucoup en proportion du nombre d'étudiants sage-femme. Ça n'était a priori pas envisagé. (Les promotions de SF sont petites. Deux dinos par la passerelle, ça fait beaucoup.)
Si certaines s'arrangent avec leur quota pour éventuellement avoir une certaine souplesse, il est vrai que pour d'autres, ça peut coincer et que ça en vient à occasionner un refus à l'admission.
On ne sait pas si nos dossiers sont sélectionnés pour l'admissibilité et l'admission en fonction de nos choix de fac. Peut-être que oui, mais peut-être aussi que l'on ne regarde pas tant cela. Peut-être que ça n'est que l'objet de l'admission… Très sincèrement, on n'en sait rien.
Certaines facs recrutent traditionnellement plus de passerelliens que d'autres ; d'autres pas… questions de taille, de demande, de politique d'accueil aussi, certainement… Encore une fois, on n'en sait rien. Et quand vous déposez votre dossier, vous ne pouvez même pas être sûr que tout le monde n'aura pas demandé la même chose que vous.
Vous pouvez être stratégique, vous pouvez vouloir être ambitieux, ou encore demander la fac qui vous fait le plus « vibrer », faites-ce que vous voulez. Certains ont préféré jouer la sécurité et demander des facs moins côtées a priori pour avoir plus de chance et se sont fait jeter (pour être admis ensuite dans une fac mieux côtée l'année suivante) ; d'autres l'ont regretté après l'admission : « j'aurais plutôt demandé… »… Bref, pensez-y. Ensuite, les changements de fac sont possibles, mais pas très courants.
En tout état de cause : admis dans telle filière = admis dans tel fac. Il n'y a pas de changement de choix possible, et ce n'est pas la commission qui vous le proposera. Si vous êtes refusés pour telle fac, vous êtes aussi refusés pour la filière.
Peut-on, sans parcours médical, faire un stage en milieu médical afin de montrer sa motivation au jury ?
(Question posée par MP. Donc, n'hésitez pas !)
Ça dépend ce que l'on entend par « peut-on »…
– Sur le plan du « est-on autorisé à » : oui, dans l'absolu. Pourquoi se priver ? Mais dans les faits, trouver quelqu'un qui accepte de vous prendre en stage à l'hôpital peut s'avérer compliqué. Je n'ai pas eu à le faire, je laisse à d'autres relater leur expérience, et puis… il existe toujours la fonction…
rechercher.
– Pour moi (mais ça n'engage que moi), faire des stages en milieu hospitalier est un plus. Ça ne vous permettra pas de tout voir, et, en plus, être observateur et être acteur sont bien deux choses différentes. Il faut y être pour commencer à appréhender seulement certaines choses. Mais au moins, ça pourra vous amener à conforter certaines impressions, à mieux vous poser de questions, etc., etc.
– Et oui, ça peut peut-être mieux disposer le jury à votre égard. Même si ça ne sert à rien de faire un stage juste pour faire un stage, pour faire plaisir aux beaux yeux du jury.
Quel est le pourcentage de réussite pour ces passerelles (plus particulièrement pour dentaire > médecine) ?
Pour les statistiques de « réussite », il y a ce
document. Mais il se veut général et ne répond pas à la question posée.
On n'a aucun pourcentage de réussite concernant l'origine des candidats et il est déjà bien difficile de savoir entre nous quelle commission semble plutôt plus favorable à quoi…
Work in progress…