Posté le 28/12/2014 à 21:49

Such => Merci pour ton témoignage concernant Paris VI. J'avoue que le choix de la fac où l'on postule n'est pas forcément simple, comme on a le droit qu'a un seul choix par an.Jusqu'alors je visais Paris VI car c'était mon choix de fac initial quand j'ai tenté médecine une première fois, car elle a tout de même bonne réputation et que, de plus, l'externat commençant dès la D1 je me disais que c'était peut-être une plus-value sur le plan de l'apprentissage clinique…Maintenant qu'en est-il vraiment réellement ? La réussite aux ENC, c'est bien, c'est même important puisque cela conditionne notre possibilité de choix pour la suite mais en même temps je pense que la médecine ne s'apprend pas que dans les bouquins mais bel et bien au lit du malade, grâce à une formation pratique et clinique qui tienne la route….Quand tu dis que certaines choses, à Paris VI, te paraissent un peu légères, tu penses à quoi particulièrement ?
Didinette,
Je te réponds un peu tard…
À Paris VI, on a une formation pratique relativement poussée. On commence l'externat un an plus tôt que nombre de facs, et notamment un an avant Paris V (qui commence en D2 / DFASM1). Donc, la médecine, à Paris VI, on l'apprend réellement au lit du malade. De ça, il n'y a pas à en douter. Certains internes sont même inquiets de nous voir débarquer en D1 (un peu tôt pour eux, a priori), et sont plutôt finalement agréablement surpris de voir que l'on sait pas si mal de choses que ça pour notre niveau…
Le hic, c'est le bourrage de crâne, justement. Pas le temps de laisser reposer, je trouve. (Bon, j'ai le mauvais goût de travailler à côté, donc bon…)
J'ai aussi un très mauvais souvenir du partiel de sémiologie et de son rattrapage… Je suis tombée sur plein de questions que je n'avais jamais croisé dans mes cours et pas pu aborder dans mes stages. Aucune raison, donc, de pouvoir y répondre convenablement. Et en cela, je trouve que c'est limite. Mais comme on est poussé +++, eh bien, on était censé pouvoir répondre… Comment, moi, pauv' P2, je pouvais savoir que la pancréatite aiguë avait tel, tel et tel signe ? Je ne pouvais pas. J'ai eu bon par hasard à cette question, en éliminant ce que je savais et ce que je soupçonnais ne pas pouvoir être bon, en éliminant les termes qui m'étaient inconnus, et en gardant le seul qui me paraissait plausible. Vraiment brillant…

Pour le reste, pourtant, je ne peux pas dire, je trouve que c'est une bonne université.
Désolée pour le retard, mais je parviens à peine à souffler un tout petit peu…
_____
Passerelle DFGSM2 2013
DFASM1.
Externe de l'AP-HP.