Posté le 25/02/2019 à 14:27

- Dans la lettre de motivation, j'ai vu a certains endroits du forum qu'il était plutôt déconseillé de dire que l'on vise la 3eme année plutôt que la 2eme ? Dans quelle mesure peut on l'indiquer tout de même ? Mon plan de financement se base sur le fait que je sois prise en 3eme année. ..
A tes risques et périls. Nous ne sommes pas le jury, nous ne pouvons pas te dire ce qu'ils vont faire de ton dossier en fonction de ce que tu mets ou pas. Néanmoins, qqn qui a rencontré le doyen du centre de Paris a stipulé que ça lui été insupportable. A toi de voir en fonction de l'information donnée.
Par ailleurs, demande toi ce que tu feras si tu es prise en médecine, mais en deuxième année : vas tu refuser ta place parce que ton plan de financement n'est pas adapté? Et que répondras tu s'ils te demandent si tu es prête à faire une PACES en cas de refus?
- Toujours dans la lettre, a quel point est ce risqué d'afficher un projet professionnel précis et difficile : je dis clairement que je veux être praticien hospitalier, travailler dans un CHU, faire de la recherche et enseigner. J'explique que je souhaite être ophtalmologue. Je sais que c'est la spécialité la plus demandée... Après c'est en cohérence avec mon stage a la Fondation Ophtalmologique de Rothschild... Pour le stage, est ce que deux fois 3 jours vous paraissent suffisant?
Ce n'est pas praticien hospitalier que tu veux être si tu veux travailler dans un CHU, faire de la recherche, et enseigner. C'est soit MCU (maître de conférence), soit PUPH (Professeur des universités, praticien hospitalier, grade ultime donc).
Clairement, c'est des postes rarissimes, d'autant plus dans les spécialités les plus prisées (ophtalmo, chir cardiaque, chir esthétique, cardio, ...), et y arriver est un défis nécessitant des sacrifices particulièrement importants, souvent au niveau personnel mais pas que.
Mais ce qui m'interpelle c'est si tu as fait ton choix de cette spécialité, et de cette future carrière universitaire, sur la base d'un stage d'observation de 6 jours, à la fonda qui plus est (environnement très particulier, parisien pour commencer, et éloigné d'autres services universitaires d'ophtalmo).
Personnellement je trouve ça dangereux, parce que c'est ultra restreint comme choix et possibilité, et que ça ne laisse aucune porte ouverte vers d'autres spécialités, et d'autres modes d'exercice. Ce n'est pas d'universitaires et de chercheurs dont nous manquons en France mais plutôt de médecins libéraux, dans des spécialités moins prisées. Le jury sait que l'ophtalmologie ne sera jamais en difficulté pour combler les places d'internat, et que les postes ne seront pas vacants.
1/4 des médecins formés et diplômés n'exercent pas la médecine pour X raison. Le jury veut il prendre le risque de payer 10 ans pour former un médecin qui, s'il n'a pas sa spécialité, n'exercera pas?
Néanmoins, ce n'est que mon avis. Je ne suis pas le jury, et nous ne connaissons pas ses critères.
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en médecine.