ThomasimovExterne (diplomé secrétariat médical)
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Enregistré : 13/12/2005
Posté le 12/06/2006 � 09:35

Tout est presque dit dans le titre

Je souhaite ici essayer de faire une petite séance de psychanalyse de groupe

pour que ceux qui en ont envie partagent leurs sentiments, à la veille de - peut-être - recommencer des études en médecine.
De mon côté, j'ai peur : c'est un mot simple qui résume bien. Peur de ne pas être à la hauteur, peur de me dire dans un an que ce n'était qu'un caprice, peur d'avoir peur. C'est vicieux

La commission elle-même ne me fait pas trop peur : si la motivation est vraiment profonde, je crois qu'elle transparaît, quoi qu'on dise. Il y a un besoin fondamental qui doit s'exprimer dans nos propos, en douce. C'est comme ça que je le ressens : des petites étoiles dans les yeux, même quand on parle d'apprendre l'anatomie détaillée des articulations du pied (j'exagère à peine

).
Toujours est-il que la suite me fait peur. Ce métier me semble tellement intéressant par ses perspectives, le contact humain qu'il offre, la richesse de ses possibilités et la satisfaction qu'on peut y trouver ! Mais en même temps, il me semble si inconnu, malgré plusieurs médecins dans mon entourage, malgré des amis en fac de médecine... Qu'en pensez-vous ? Vous sentez-vous aussi "seuls" face à votre choix ?
Pour ma part, j'ai envie de "tenter le coup" (coût ?) et de me dire "j'essaye une année, ce n'est pas grand chose à perdre". En même temps, je me dis que ce n'est pas un raisonnement vraiment positif : c'est une bien maigre motivation... Mais la peur qui existe m'empêche d'arriver à sérieusement voir au delà de l'année prochaine. Je peux imaginer, projeter, rêver, mais je n'ai jamais l'impression que ce soit moi que je vois dans tout ça. C'est trop loin, trop flou.
Et malgré tout ça, une envie reste... L'envie de réussir, pas très rationnelle, un peu brûmeuse. Le bonheur d'aider, de soigner.
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Phantasie ist wichtiger als Kenntnisse - denn Wissen ist begrenzt.
(L'imagination est plus importante que le savoir - car le savoir est limité)
Albert Einstein