Posté le 26/06/2009 � 10:22 puis édité
2 fois Bonjour à tous,
alors comme de tradition, un debriefing sur l'oral. Dans mon cas les questions posées dans l'ordre étaient:
- quel age avez vous?
- si vous n'êtes pas retenu, irez vous en P1?
- vous êtes sur les rails d'une carrière brillante dans la recherche, très orientée médical, avec de nombreux débouchés à la sortie de votre école, je n'ai pas très bien compris pourquoi au fond vous voulez être médecin plutôt que chercheur?
- vous dites que vous voulez aider les autres, avez vous fait parti d'une association humanitaire ou autre ?
Réponses associées:
- ben 23 ans
- non, je pense que je retenterai la passerelle l'an prochain, puis si j'essuie encore un refus, j'irai en P1
- "explication longue" tout d'abord j'ai dit que je ressentais un manque d'humanité dans la recherche (patients = succession de chiffres ...), puis j'ai parlé de ce que j'avais ressenti lorsque j'ai assisté à une opération de neurochir à la pitié (sur le traitement d'un tremblement essentiel, la patiente voulait simplement pouvoir remanger normalement), du fait que changer la vie d'une personne, c'est qq chose que je veux ressentir tous les jours. Bref j'ai été très sincère, je n'ai pas hésité à me "dévoiler" et je pense que ça a plu, l'humanité est une qualité primordiale du médecin.
- Vous voulez dire de manière officielle ?
"Oui, pas aider une vieille dame à traverser la rue".
Non, je n'ai jamais fait parti d'une association. Je n'ai pas validé de manière officielle mon envie d'aider, et ensuite blablabla (je me rappelle plus, ma bouche parlait, mon cerveau s'est fait la malle ce salaud!)
A cette dernière question, mon cerveau est revenu quelques heures après, et j'aurais du répondre ce que je pensais, que "il ne suffit pas de se faire certifié par un papier officiel pour prouver son envie d'aider les autres, c'est quelque chose qu'on a en soit, que chacun devrait déjà faire le bien autour de soit tous les jours (+ exemple précis personnel)".
Bref, autant dire qu'après ces deux dernières questions, autant dire que j'y croyais plus trop.