Posté le 18/12/2009 � 22:16

Bonjour à toutes
Moi aussi j'ai vécu un redoublement, dur pour le moral quand c'est les stages en salles qui n'ont pas été validés. C'est vrai, je n'étais pas au niveau. Faut dire, en 2ème année, je n'ai pu faire qu'une petite dizaine d'accouchements en 40 gardes ! Du coup, en 3ème année, je n'étais pas aussi à l'aise que les autres. Sans compter que j'ai toujours un peu de retard avec les apprentissages pratiques... Bref tout pour ne pas se sentir à la hauteur. Surtout quand on a peu confiance en soi depuis toujours.
Ma deuxième troisième année a eu ça de positif que j'ai eu le déclic en salle d'accouchement, j'ai enfin pu (après 4 années) avoir du plaisir à y travailler. Mais inversement je me suis fait pourrir sur certains stages (échographie... pourtant techniquement j'ai le truc... mais un malaise avec les sf, désagréable quand on est 3 semaines en tête à tête avec l'une ou l'autre, et expectantes, rapport de stage pourri comme quoi je n'ai pas le niveau, dernier stage avant de passer en quatrième année validé quand même... mais c'est un stage réputé dur)
Bref je me retrouve en 4ème année, pas aussi à l'aise que je le souhaiterais (sales remarques pour mes 2 premières gardes aux expectantes, après mieux, j'espère que c'est validé), et là mon stage actuel, j'ai fait 2 gardes avec une sf impressionnante, style tellement impecc que tu as l'impression d'être une merde à côté, et de tout oublier. Demain, dernière garde avec elle, il faut que j'assure, ça me stresse ++++ (en fin de nuit lors de ma dernière garde, j'ai fait un lever de césarienne, ça faisait pas mal de mois que j'en avais pas fait, je me suis emmelée les pinceaux, faut que j'assure demain, la pression !!!)
En plus mon mémoire, je n'ai pas mis au profit mon redoublement vu que j'ai changé de sujet récemment, début novembre... Là j'en ai marre, plus envie de bosser, pourtant c'est le programme exclusif de ces vacances vu que je n'ai plus le choix vu le timing !
Bref, un peu de soutien moral d'étudiantes ayant connu cette galère, ce sentiment de ne jamais être assez bonne pour y arriver, etc... c'est con mais ça fait du bien de parler de ses difficultés (je les cache pour en pas inquièter ma famille, très ébranlée de mon redoublement, pour ne pas décevoir mon copain, pour ne pas perdre la face avec une promo très sympa mais c'est pas ma promo initiale...)
A plus