Arrêt des études de sage-femme?

Ce sont des prétextes c'est irrecevable!
Et puis si tu ne veut pas d'ESF tu bosse dans une clinique ou un niveau 1 en banlieue (sans RER;-)) et tu verra jamais d'étudiant.
Certaines SF peuvent pas saquer les ESF et travaillent en CHU! C'est du sadisme

Bonjour

voila,je suis nouvelle ici,je fesais des recherches pour voir si il y aurait eu des cas pareil que moi.

je suis en 2 eme annee sage femme,et je ne sais plus du tout ou j'en suis,je ne sais pas si je continue ou pas,je ne dors plus d'ailleur il est 7h 10 et depuis la fin de ma garde de 12 heures hier je n'ai pas ferme l'oeil.....

JE SUIS EN STAGE EN SALLE et ca se passe tres tres mal,car il ya une sage femme qui ne m'aime pas,elle dit tout simplement qu'elle ne me sent pas et elle a bcp d'influence dans le service que ca devient l'enfer pour moi d'autant plus que la salle pour moi c'est particulier car je stresse bcp ne se laisse que pour un nouveau ne qui ne pleure pas....

bref,je me suis battu a mort pour en arriver la,sans l'aide de personne(SUIS ORPHELINE),j'ai du mal a me decider d'arreter,ou de continuer...,j'ai deja supporter de tas de choses en stage,des personnes racistes etc mais je ne me suis pas laisse faire.
mais si ca implique ne pas valider mes stages,je n'en peux plus,je suis fatiguee epuisee je ne fais plus que pleurer.

svp,donner moi des conseils,mais quesque je vais devenir...

A ceux qui pensent que manipuler les étudiants (sages-femmes et autres) les aidera à s'endurcir, que ce n'est pas bien grave, que ça va leur apprendre leur métier, quelques petites remarques:
ça n'est que "positif" pour celui qui le fait, en manque de confiance en soi et etc.
ça ne permet pas du tout de progresser, ça coule l'étudiant
il y en a bien d'autres, mais il serait temps que certains se remettent en question. On sait jamais, peut-être que quelques uns passeront par là.

Ensuite, j'ai arrêté les études de sage-femme il y a plus de trois ans, et je me fais encore surprendre par des cauchemars ou je suis une étudiante sage-femme et ça n'est pas terrible. Donc si, c'est important.
Je dis ça aussi aux membres de cette discussion, n'endurez pas n'importe quoi sous prétexte que vous avez déjà beaucoup bossé pour y arriver et que ça risque d'entraver vos études.

Bon, je ne m'exprime pas très bien, mais le message passera peut-être.

Holly2, je n'ai pas tout compris dans ton message. J'ai l'impression que d'après ce que tu dis, c'est ton stage actuel en salle de naissance qui ne vas pas, donc il serait dommage d'arrêter pour cette raison. Tu peux peut être essayer d'en parler à une sage-femme correcte?
Tu dis être vraiment mal, donc est-ce que donnes d'autres raisons au fait que ça n'aille pas?

En tous cas, c'est facile à dire mais essaie de prendre du recul et ne te rend pas malade pour ça.

Tu fais quoi hiver maintenant? t'as arrêter uniquement à cause de l'ambiance ou car ça ne te plaisait pas?
Moi aussi j'ai arrêté l'esf!

Holly2 si tu aimes le métier, essayes de persévérer (dans les limites du possibles bien sur)!

Roma, regarde le début de la discussion, j'ai posté le premier message
Donc les raisons de l'arrêt y sont à peu près. Aujourd'hui, je finis (enfin, j'avoue!) mes études en de géologie en géotechnique, risques naturels (les fondations, les glissements de terrain, etc), ça n'a rien à voir a priori, mais ça me correspond plus. J'ai arrêter de me demander ce que j'aimerai faire puisque je n'ai pas vraiment de passion pour toute la vie, pour aller vers ce qui se présente et me va au niveau épanouissement, personnalité, etc. On verra!
Je ne regrette pas du tout.

Et toi Roma, c'est quoi ta reconversion?

Holly2, surtout bon courage.

moi je fait un master dans le droit des brevets!

Bonsoir,
Moi aussi, j'ai arrêté depuis 3 ans.
Au début, je ne pouvais même pas regarder des séries "médicales", ca me stressait trop.
Aujourd'hui, si je recommence à penser à certaines SF, celles qui ont fait que j'ai voulu arrêter; bien je sais que j'aurai du mal à m'endormir.

J'ai poursuivi dans les études que j'avais commencé avant SF, et je m'y sens beaucoup mieux.

Salut à tous,

Un petit message pour vous dire de ne rien lâcher, je suis dans la même situation que vous à chaque garde en salle de naissance, stress, isolement, anticipation négative...
Si ça vous bouffe trop, je vous conseille fortement une thérapie cognitivo-comportementale le temps de finir vos études, et après le diplome, vous bifurquerez dans le domaine du métier que vous préférez!
Personnellement c'est toujours une sorte de deuil de devoir admettre que les salles de naissance c'est pas notre truc, mais franchement, y a tellement de choses à apporter dans les autres services, en libéral, en PMI... On nous met souvent des œillères pendant les études, qui sont très fatiguantes moralement et physiquement, mais personnellement j'ai puisé beaucoup de force dans le retour des patientes vis à vis de mes prises en charge, et d'un stage effectué en PMI ou je me levais très heureuses et pleine d'idées et d'initiatives à mettre en place...
Et en effet plus on avance dans les études, plus on se met la pression, mais on a acquis plus de connaissances et on peut s'en sortir...
Un petit mot sur la Thérapie cognitivo comportementale (TCC): elle permet de voir qu'on biaise souvent notre façon d'évaluer les situations, et elle permet d'apprendre à limiter les projections qu'on fait, et de plus se baser sur nos réussites que nos erreurs en stage... c'est un travail lent mais qui paye.
Mais en effet moi aussi avec du recul je trouve que l'encadrement est très important en stage, et des qualités pédagogiques (pourquoi pas quelque formations, mais si ça va faire grincer les dents certains) doivent être développées pour faire progresser les étudiants. Même si le métier est très stressant et que l'activité empêche parfois une formation optimale, ça me semble est le plus gros point faible des études.

Je vous envoie du courage! On a pas besoin d'être dans les clous de la "sage-femme parfaite" pour faire du bon travail, un bon accompagnement des femmes... Même si on a parfois peu de "modèles" de sages-femmes qui exercent différemment.

Bonjour à tous et à toute !

Je n'aurais peut etre pas du lire cette discussion, qui m'impressionne beaucoup, etant donné que je viens juste de valider mon concours de PACES et d'etre acceptée à l'école de Dijon. mais je suis une grande stressée, et votre conversation m'a un peu inquiétée...

Cependant en vous lisant je me pose une question : Apres une suspension d'étude, on est obligé de retourner dans son ancienne ecole ? Ou peut-on en changer ?

Je sais que les changements d'ecole ne se font qu'entre la première et la deuxième phase (mon copain finissant ses etudes dans deux ans, je me suis renseignée au cas où il voudrait bouger), donc il faudrait redoubler pour changer d'ecole meme après un arret des etudes ?

Voila, desolée pour toutes ces questions ^^'

Malheureusement, oui, tu es obligée de redoubler pour changer d'école si tu n'es pas entre les deux phases ET qu'une place dans laquelle tu souhaites aller, soit vacante.

Bienvenue dans le monde merveilleux des ESF!

Tu y découvriras aussi des choses tres positives: les premiers patients, mamans et bébés dont tu t'occuperas, le premier accouchement que tu feras en solo sous le regard de la SF, quand tu gèreras seule, avant que la SF ne vienne, l'acceuil des urgences obst, quand tu sauras faire des examens cliniques...et il y a encore,plein de choses chouettes! L'ambiance spéciale des hôpitaux la nuit, les cours de pathos....il y a aussi du négatif: certaines SF sont de véritables garces, et leurs agissements sont connus mais non sanctionnés car il y a une véritable omertas dans ces écoles, et surtout dans la mater reliée à l'école. Le pire, c'est ce que nous avait dit une de nos monitrices, et elle disait vrai: " vous êtes écœurées par la façon dont vous êtes traitées à St. A., mais vous viendrez y travailler et vous ferez pareil avec les futures étudiantes." je pense qu'effectivement, certaines, et pas toutes, se comporteront envers les nouveaux comme elles mêmes ont été traitées.

Mais la plupart des ESF vont jusqu'au bout, donc, malgré cette violence morale institutionnalisée, les gens tiennent.

Et avec l'arrivée des passerelliens, le regard sur les étudiants changera peut être un peu aussi. Il ne s'agira plus de filles de 20 ans, pour la plupart, mais des gens avec des bagages universitaires, de l'expérience professionnelle et personnelle, ils apporteront un autre angle de vu, avec plus de recul qu'une personne de 20ans. Donc, peut être que les SF, avec des comportements limites, se trouveront face à des gens sont robustes qui pourraient les déstabilisées, et ainsi participer à arrêter de casser les étudiants. Enfin, je revê peut être, mais il faut être optimiste.

Le meilleur conseil que je puissente donner est de te fondre dans la masse, ne te fais surtout pas remarquer, ni en bien, ni en mal. Dis leur "oui" tout le temps, sois gentille et souriante, pose des questions qui les mettent en valeur, flatte légèrement leur ego, sois discrète, ne participe jamais aux commérages, ne donne jamais d'avis personnel, ne te mêle jamais de rien, ne sois jamais absente, ne pose pas de questions surtout, meme si le but d'un stage est d'apprendre. Tu verras que sur certains lieux de stage, le but est de survivre psychologiquement puis de le valider. Attention, tout le monde n'est pas.maltraitant, il y a aussi plein de gens sympa qui seront contents de t'expliquer le boulot. La plupart des stages se passent bien. Je te parle d'une minorité de gens qui se conduisent mal. C'est idem dans les IFSI et les IFAS. En ESF, les médecins que tu feras en stage ont pas mal de boulot et ont franchement autre chose à faire que de casser les étudiants, et en plus, ils répondent volontiers à tes questions en donnant beaucoup de précisions. Enfin, ceux que j'ai vus étaient comme ça.

Quelques autres astuces, en stage. Évite de t'assoir, c'est mal vu. Quand c'est calme, Vérifie le chariot de réa, fais l'inventaire des stocks, jette le matériel périmé, fais la liste de ce qui doit être commandé, nettoie les plans de travail, prépare du café, vide les poubelles, mets de nouvelles
boites jaunes, nettoie le frigo...je sais que tout ça a peu de rapport avec ce que tu dois faire en stage, mais ce sera attendu de toi, implicitement ou non, dans la.plupart des lieux de stage, surtout en ESF1, moins en ESF4.

Important aussi: présente toi à tout le monde, quitte à te représenter si tu as un doute, y compris aux ASH. Fais,bien les transmissions aux SF et IDE, mais aussi aux AS, meme brièvement. N'hésite pas à aller vers les différents soignants pour leur demander des conseils. Mais en meme temps, cela dépendra des gens: certains n'aiment pas trop les étudiants, d'autres t'encadreront bien, d'autres non...c'est tres variable.

Tu verras, il y a des nuances infinies de caractères, et il faut arriver à jongler avec tout ça.

Je t'ai fait un listing, mais tu apprendras à faire toi meme ta sauce, tu découvriras tout ça toi meme.

Et rassure toi, tu apprendras plein de choses intéressantes, tu découvriras aussi des gens tres bien, tu ressentiras aussi plein de moments de joie....et de stress


SF est un tres beau métier.

Merci beaucoup pour ta réponse très complete Lady Cat, ca rassure un peu

Ladycat, c'est tout simplement exactement ça!!tu as parfaitement bien résumé

Hello,
Maintenant, je suis en 5ème année de médecine et j'y suis HYPER HEUREUSE! Rien à voir avec la mentalité des ESF.

Je regrette de ne pas être aller au bout de l'ESF mais je sais que j'ai tenu jusqu'au maximum que je pouvais, et que la situation devenait impossible à gérer. J'ai fait les choix qu'il fallait au moment où il le fallait. Je ne regrette pas une seule seconde l'ESF. La médecine me comble, les profs sont sympa et accessibles, en stage personne ne me casse et les cours sont divins. What else?

Si tu entres en ESF, lis bien tous les posts, cela te donnera un aperçu de l'ambiance de ces écoles. Il y a aussi des points très positifs.

Ce qui serait intéressant de voir est l'évolution (ou non) des ESF avec l'arrivée d'étudiants plus agés, plus diplômés, avec de l'expérience professionnelle. Est-ce que cela permettrait de recadrer les attitudes des monitrices envers les ESF? Formater une jeune de 20 ans qui ne connait rien, en dehors de sa PACES et une femme de 30 ans avec du vécu, ce n'est pas la même chose. J'espère que cela adoucira le comportement de ces profs.

Diplomée depuis un an, j'ai repris l'esf à 35 ans, 2 enfants et un 3è pendant les études.
Je peux te confirmer que les mentalités n'ont pas changés: les monitrices n'ont rien changé, les SF garces le sont restées et voire certaines étaient pires même! clairement je les embêtaient car les challengeais, je bousculais leur modelage d'esf.

j'ai un souvenir très très amer de ces études.

Maintenant j'exerce en libéral et suis la plus heureuse du monde. JAMAIS je ne bosserai dans le CHU où j'ai été formée. Toutes les filles de ma promo disaient çà mais évidemment ne s'y sont pas tenues. Je comprends, il y a tellement peu de travail qu'on peut difficilement faire la fine bouche. Mais pour moi, bosser dans le CHU où j'ai été formée aurait été la pire trahison vis à vis de moi-même.

Les formations de la santé, c'est un exemple gigantesque du syndrome de l'enfant battu: j'en ai chié, j'en suis pas mort, tu vas aussi en chier, ce serait injuste sinon.
c'est affligeant.....

Bonjour, je ne sais pas si il y a toujours du monde sur ce forum mais voila, actuellement en 3eme année de sage-femme (2ème année d'école), je suis en plein doute au sujet de mon orientation. D'un côté j'aime ce métier, accompagner les mamans papa et leurs bébé et actuellement j'ai plutôt des retours positif des mamans et des sages-femmes. Mais voilà, je suis très stressée, surtout dès qu'il s'agit de gérer plusieurs choses à la fois, j'ai peur d'être une mauvaise sage-femme et de ne pas savoir faire face à des situations d'urgence, notamment en salle. De plus j'ai aussi beaucoup d'appréhension pour l'avenir car toutes les jeunes diplomées que je croise en stage ont beaucoup de mal à trouver un métier et je crains pour mon avenir. Que devrais-je faire selon vous ? Continuez magrlés tout, ou me réorienter. (ou alors prendre une année pour réfléchir)